Constant Omari Selemani,a annoncé ce lundi 29 mars qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession à la tête de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA)
La déclaration de l’ancien Vice Président de la CAF est intervenue après l’élimination des léopards de la RDC de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Cameroun 2021.
Constant Omari est la tête de la FECOFA depuis décembre 2017, il avait été réélu comme président de la FECOFA pour un nouveau mandat de 4 ans. Membre du Conseil de la FIFA depuis 2015, il avait même été président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF).
« Je veux être très clair. Je ne serai pas candidat pour la simple raison que j’ai beaucoup fourni au niveau de la FIFA, au niveau de la CAF et au niveau de la Fédération. Il faut laisser aux autres, qui en ont les ambitions de pouvoir continuer (…) », a-t-il dit au micro de nos confrères de Canal+.
Et d’ajouter :
« Mon seul regret, c’est que si on change pas aujourd’hui ce que je suis en train de décrier, ceux qui viendront, quelles que soient les qualités qu’ils peuvent avoir, ils ne vont pas progresser et peut être qu’ils vont plus sombrer encore ».
Il a également souligné la responsabilité des joueurs pendant les éliminatoires.
« Analysez les buts que nous avons encaissés, cela n’a rien à avoir avec l’organisation. Quand ils viennent à Kinshasa, c’est en business class. Ils logent dans un hôtel 5 étoiles. Ils ont des primes. Je doute fort que 80% des joueurs des équipes nationales en Afrique reçoivent la même chose (…). J’ai toujours demandé aux joueurs d’effectuer leur propre introspection, leurs rôles », fait savoir Omari.
Constant Omari a estimé que l’équipe nationale n’a pas évolué.
« Quand j’observe que l’équipe était nulle sur tous les compartiments. Je refuse d’analyser le match retour. Prenez le match aller (contre le Gabon,), superposer sur le match retour. Quelle progression a été faite? Chacun doit se remettre en question : les joueurs, le staff, la fédération, le gouvernement, tout le monde ».
Il a également mis cette contre performances des Léopards congolais à l’actif de la gestion cavalière du sport au niveau national.
« Il ne faut pas défoncer une porte qui est déjà ouverte. La fédération n’a pas des moyens pour construire ou réhabiliter des stades. J’ai sensibilisé en disant qu’il n’y a plus d’infrastructures. Il n’y a pas de politique sportive nationale. C’est cela la réalité. Je n’ai pas la langue dans ma poche. Nous nous battons. Le reste? Des épiphénomènes ».