Eberande Kolongele, Ministre du numérique vient d’hériter d’un secteur où le chef de l’Etat Félix Tshisekedi s’est jeté de tout son poids pour son développement qui boosterait, par ricochet, la croissance économique de notre pays.
La tâche est immense à telle enseigne que deux ans après la publication du plan numérique de Félix Tshisekedi, aucun indice du développement du secteur n’a été aperçu jusque-là, ce qui laisse dire aux professionnels du secteur, que le conseiller numérique du chef de l’Etat, Dominique Mugisha qui n’avait pas la maitrise de l’écosystème numérique de la RDC, n’a pas su intégrer les séquences d’exécution de ce plan qui était pourtant bien exécuté dans un autre pays africain d’où il avait été tiré. Tout était fait par Dominique Mugisha pour faire de ce plan une propriété privée, faisant dire au chef de l’Etat que le Ministère des PTNTIC ne pouvait assurer sa matérialisation, qu’il fallait créer une agence du numérique même en difficulté de financement pour faire le Job.
Avant Mugisha, un autre conseiller, cette fois-là au cabinet du premier ministre Matata Mponyo, Albert Kabeya, de nationalité française, avait suspendu le secteur du numérique et la République à un show communicationnel, qui malgré l’engagement financier du premier ministre surdoué, n’avait connu aucune évolution.
Echec de la fibre optique connectée au câble international Wacks, échec de l’informatisation des services publics qui avait déjà émise des signaux positifs sous le Premier ministre Muzitu avec le sud-coréen, échec du Backbone national, échec du Gateway dont le marché avait été accordé sous l’influence d’Albert Kabeya, Conseiller informatique du premier ministre à une société française «qui n’était pas plus grande que les chiottes de Kinkiey», avait déclaré plus tard, le ministre de l’époque en charge des PTNTIC.
Le Gateway virtuel de Kabeya, n’a jamais pu atteindre les 50 millions des minutes déclarées par les opérateurs alors qu’ils annonçaient les 100 millions. Le numérique congolais victime de la théâtralisation des acteurs politiques a aujourd’hui un visage, celui d’Eberande Kolongele, Professeur des universités, Docteur de l’Université Paris 1, Panthéon Sorbonne. Pour un observateur que notre rédaction a joint au téléphone, le Ministre est capable de relever le défi, il a une idée claire de la tâche et il n’attend pas la remise et reprise pour commencer le Job. Le numérique représente aujourd’hui un espoir pour plusieurs économies à travers le monde, le Président Tshisekedi a vu juste en mettant un accent sur ce secteur.
Jeannine Kapinga