« Il y a impasse (dans le processus de désignation de nouveaux membres de la CENI). Les différentes composantes n’ont pas encore envoyé les noms de leurs noms délégués et certaines ont même refusé d’envoyer leurs délégués. Au regroupement politique Le Centre, nous disons que le résultat même de la organique de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui est le problème. Nous pensons que cette loi porte en elle même les germes de cette impasse », estime, sur Top Congo FM, Docteur Rodrigue Mwamba, porte-parole du regroupement politique Le Centre de Germain Kambinga.
« Nous proposons qu’on révise la loi organique de la CENI pour deux objectifs. Le premier, c’est de rendre la gestion de la CENI collégiale au lieu de concentrer tout le pouvoir sur le président. C’est-à-dire que l’on dilue les pouvoirs du président de la CENI pour rendre son rôle un peu plus administratif », explique Dr Rodrigue Muamba.
»Deuxièmement, c’est de permettre à ce que la désignation des rôles au sein de la CENI ne se fasse pas en amont, c’est-à-dire à la désignation des personnalités qui vont représenter les différentes composantes, mais que cela se passe sur le modèle de la Cour constitutionnelle où chaque composante envoie ses délégué mais ce sont ses délégué qui décident en interne au travers d’une élection, qui sera président, vice-président etc. dans le but de neutraliser toutes les influences politique négatives ».
Dialogue pour un consensus
Au moment où cette loi ne peut plus être, car déjà au Parlement et promulguée par le Chef de l’État, le Centre pense qu’il faut « mettre les gens autour d’une table, faire un dialogue pour dégager un consensus qui nous permette d’aller aux élections dans un climat apaisé ».
Ce dialogue, souligne-t-il, « ne va pas aboutir à un partage des postes. Nous ne sommes pas dans ce schéma. Nous pensons que le gouvernement Sama doit rester en place jusqu’en 2023 ».
Top Congo FM