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Félix Tshisekedi : « Les élections doivent avoir lieu. Il y va de la légitimité de mon pouvoir »

En marge de la 76ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, le président Félix Tshisekedi a, dans un entretien avec le journaliste Marius  Muhunga, balayé les points saillants de l’actualité en République démocratique du Congo.

« Les élections doivent avoir lieu »

Pour le chef de l’État congolais, « les élections doivent avoir lieu. Il y va même de la légitimité de mon propre pouvoir », a-t-il déclaré. Il souhaite, en même temps, que tous les Congolais soutiennent l’état de siège dans l’Est pour que l’insécurité ne porte pas préjudice à ces élections.  » J’invite tous nos compatriotes à taire d’abord nos divergences pour soutenir l’état de siège. Après, nous pourrons retourner à nos divergences « , a-t-il sollicité.

Désignation du président de la Ceni:  » si ça continue de coincer, on va interroger l’Assemblée nationale « 

Quant au processus de désignation, par les confessions religieuses, du président de la Commission électorale nationale indépendante, « je lance un appel aux confessions religieuses de se mettre en ordre », a dit Félix Tshisekedi.

Pour lui, le blocage au niveau de ces hommes de Dieu est inexplicable.  » Finalement, les politiques c’est nous. Ce n’est pas eux. Pourquoi est-ce que ça coince à ce niveau là ? », s’est-il demandé. Mais l’homme entend contourner cette situation pour avoir des élections dans le délai fixé par la Constitution. « Si ça continue de coincer chez les confessions religieuses, on va interroger l’Assemblée nationale qui définira la marche à suivre. J’en appelle au bon sens de tout le monde. Nous avons un processus à respecter, des élections à organiser dans le délai… », a-t-il interpellé.


En ce qui concerne la proposition de loi qui limite l’accès à certains compatriotes qui ne sont pas nés de père et de mère congolais à d’autres postes de responsabilité, Félix Tshisekedi se demande si, être Congolais de père et de mère suffit comme critère de garantie d’une bonne gestion du pays, de manière loyale et fidèle. « Je ne pense pas. L’histoire la plus récente nous renseigne que même des Congolais de père et de mère ont participé à la ruine de notre pays ».

Sur le plan de la lutte contre la corruption, le président de la République salue le travail de l’Inspection générale des Finances (IGF) qui use de la dissuasion pour accroître les recettes de l’État.

LM
congo-press.com

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