« Je pense que la première chose à faire, c’est organiser la diaspora. Il faut trouver un cadre de travail avec la diaspora », estime Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, invité, depuis New-York, de l’édition spéciale sur top congo fm.
« Comme parlementaire », rappelle celui qui se définit comme un député passif, « on a parlé du Conseil national de la diaspora. C’est une idée parmi tant d’autres à explorer », suggère Christophe Lutundula.
Communication permanente
« La deuxième chose, c’est de mettre en place des mécanismes de communication permanente entre la centrale, c’est-à-dire nos ministères et la diaspora »‘, propose le Ministre des Affaires étrangères qui, visiblement, a des idées bien arrêtées sur cette question de « gestion » de la diaspora Congolaise.
Et, « la troisième chose », lance-t-il, « c’est de définir avec la diaspora, évidemment, ça dépend des zones géographiques, les zones d’intérêts communs, les priorités. Il faut qu’on ait le même entendement sur cette question là », glisse-t-il.
Diaspora de développement
« Bien sûr, on sait que la priorité des priorités, c’est la protection et la sécurité », reconnaît le Ministre Lutundula, mais « à part ça, c’est savoir comment faire que la diaspora Congolaise soit profitable à la République à l’instar de (celles) du Mali, Sénégal… », réfléchit-il à haute voix, car, « dans beaucoup de pays africains, surtout en Afrique de l’Ouest », fait-il encore observer, « vous trouverez que la diaspora est un agent de développement très important ».
« Ce sont les idées que j’ai, j’ai donné des instructions à l’administration qui s’occupe de cette question là pour que nous puissions essayer de trouver des réponses rapidement et je suis certain que ça sera un des dossiers importants de la conférence diplomatique » censée se tenir entre fin octobre et début novembre, espère le Ministre des Affaires étrangères.
Éthique pour la diaspora
« Et à partir de ce moment-là, nous verrons comment faire avec la diaspora pour structurer les choses et avoir aussi l’éthique de la diaspora. Il faut un contrat de confiance, sur ce qu’on peut faire et ne pas faire… et comment sauver l’image du pays et son image personnelle », lance encore le Chef de la diplomatie Congolaise.
« Je vais tout faire pour que nous puissions mettre ce décor, ce cadre en place », promet, enfin, Christophe Lutundula.
Top Congo Fm /Bisonews