AccueilA la UneRDC : Les...

RDC : Les commerçants en grève dès ce mardi pour protester contre l’exercice du petit commerce par les expatriés

Le Syndicat National des Vendeurs du Congo (SNVC) décrète une grève, dès ce mardi 28 septembre 2021, sur toute l’étendue du territoire national, pour lutter contre l’exercice du petit commerce par les étrangers.

Selon un document de ce syndicat dont la copie a atterri à la rédaction de 7SUR7.CD ce lundi, les syndicalistes veulent que tous les magasins et marchés de la RDC ne fonctionnent pas au courant de la journée de ce mardi 27 septembre.

Pour le président national du SNVC, Guylain Lokofo,
les commerçants doivent lutter pour pousser l’Etat congolais à faire respecter la loi sur l’exercice du petit commerce en RDC.

« La loi consacre l’exclusivité de l’exercice du petit commerce aux seuls nationaux. Les étrangers, eux, sont obligés de ne pratiquer que la vente en gros aux termes de la loi. Nous ne comprenons pas, pourquoi les non congolais doivent continuer impunément à exercer le petit commerce, au vu et au su de tous. Nous pensons qu’il n’est jamais tard pour mieux faire. Que l’Etat fasse appliquer la loi et punir tous les contrevenants conformément à la loi », a-t-il indiqué.

Ce syndicat pense qu’il est plus qu’opportun pour les commerçants congolais, maintenant qu’il y a la volonté politique de faire avancer les choses, de lutter pour que l’exercice du petit commerce reste l’apanage des nationaux.

Il se dit inquiet de constater comment le secteur du petit commerce en RDC est envahi par des Indiens, des Chinois, des Libanais, des Pakistanais et des Ouest-africains (Maliens, Sénégalais, Guinéen, Nigérian, etc.). Ce, dans l’indifférence totale des autorités congolaises qui ont la charge du secteur de l’Economie.

Conséquence, les nationaux qui se lancent dans le petit commerce ont du mal à s’en sortir.  Ils subissent le diktat des expatriés qui fixent les règles du marché au regard de leur pouvoir économique et de leurs intérêts.

Rappelons que  l’Ordonnance-loi n°79-021 du 2 août 1979 ainsi que plusieurs arrêtés pris par les ministres qui ont défilé au ministère de l’Economie interdisent l’exercice du petit commerce par les étrangers. 

L’article 2 de ladite loi définit le petit commerce comme « le commerce de toutes denrées, marchandises ou objets de consommation courante effectué par la vente ou l’offre de vente à l’acheteur, soit au domicile même du vendeur, soit de porte à porte ou de place en place, soit encore sur la voie publique ou sur les marchés publics sauf si l’échoppe ou l’étal placé sur la voie publique constitue le prolongement d’un magasin ».

Orly-Darel Ngiambukulu 7sur7.cd

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Goma menacée : les FARDC résistent face aux offensives du M23

Les combats intenses opposant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au groupe rebelle du M23, ce vendredi 24 janvier, rappellent une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire dans les environs de Goma, au Nord-Kivu. Les affrontements se concentrent sur deux axes stratégiques : Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo, et Sake, dans le Masisi, où les tensions restent à leur comble.

Goma : l’insécurité force les écoles à fermer leurs portes face aux affrontements entre FARDC et M23

Les affrontements entre les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le groupe rebelle M23 plongent la région de Goma dans une situation de tension croissante. Ce conflit ne se limite pas aux pertes humaines ou aux déplacements de populations. Il s’insinue également dans des aspects essentiels de la vie quotidienne, comme l’éducation, où les écoles peinent à maintenir leurs activités face à l’insécurité.

Iron-Van Kalombo plaide pour des fonds afin de sauver Kabinda de l’érosion

Dans les communes de Kabondo et Kajiba, à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, l’urgence environnementale impose une mobilisation accrue. Le mercredi 15 janvier 2025, le gouverneur Iron-Van Kalombo Musoko s’est rendu sur place pour évaluer de visu l’impact grandissant des ravins qui menacent désormais la vie quotidienne des habitants. Sur le terrain, il s’est engagé à trouver des solutions concrètes pour contenir ces phénomènes destructeurs.