Dans un arrêté signé le 09 novembre et rendu public ce jour, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a fixé les frais scolaires pour le cycle maternel et secondaire du secteur public. Le seuil maximal de ces frais s’élève à 300 000 francs congolais soit 150 dollars américains.
« Le seuil maximal des frais d’appui au fonctionnement des écoles maternelle et secondaire du secteur public et aux besoins des enseignants est fixé à 300.000 FC pour les cycles ci-après : enseignements maternel, cycle terminal de l’éducation de base, enseignement normal, enseignement secondaire, Technique social, commercial et assimilés, enseignements secondaire agricole, industriel, arts et métiers assimilés »,. peut-on lire dans cet arrêt de l’autorité urbaine de Kinshasa.
En dehors de la ville de Kinshasa, le ministre de l’EPST, Tony Mwaba a demandé aux gouverneurs des provinces de prendre, chacun, selon les réalités locales, un arrêté provincial fixant le « seuil et le plafond des frais scolaires », à ne pas dépasser pour l’enseignement maternel et secondaire.
Par ailleurs, la même source précise qu’il est formellement prohibé aux chefs d’établissements scolaires, de réunir les comités des parents afin de fixer d’autres frais en dehors de ceux que doivent fixer les autorités provinciales.
Il sied de préciser que cet arrêté de l’exécutif provincial de Kinshasa fait suite à la note circulaire du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), du 1er novembre, clarifiant les mesures d’application de la gratuité de l’éducation de base.
A sens, il y a lieu de préciser que la gratuité comme voulue par le président de la République Félix Tshisekedi dans sa première phase, ne s’applique qu’aux établissements publics d’enseignement primaire allant de la 1e jusqu’en 6e année. Ici, les frais scolaires, de quelque nature que ce soit, ne peuvent être perçus. Cela, conformément aux lois de la République et à la vision du chef de l’Etat.
Ainsi, les classes de 7e et 8e assimilées au cycle secondaire, ne sont pas concernées par cette première phase de la gratuité du primaire.