Steve Mbikayi est député national. Il veut que la RDC passe de la 3e à la 4e République. Mais avant il doit y avoir des réformes. Le président du Parti Travailliste (PT) espère faire adopter des nouvelles dispositions législatives dans la Constitution. De la suppression de certaines institutions, aux finances des politiciens, au nombre d’années du mandat présidentiel en passant par la double nationalité, l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur veut obtenir des changements.
Steve Mbikayi vise déjà la 4e République et la Constitution qui va s’y adapter. Il envisage de réguler les finances des politiciens pour qui « avoir un compte bancaire à l’étranger serait un acte de haute trahison ». Les réformes sont nombreuses. Pour les candidats présidents et députés, ils « devront prouver qu’ils paient des impôts ». Les autorités selon Mbikayi doivent être des modèles.
La double nationalité devra être accordée à tous les Congolais qui la voudront. Mais des conditions s’imposent pour ceux qui voudront faire la politique : « Quand on décide de faire la politique, il faut rapatrier son argent et clôturer les comptes à l’étranger. Si on n’est pas d’accord, on garde ses comptes à l’étranger et on renonce à la politique. Si un Congolais a des comptes à l’étranger, il reste Congolais, mais qu’il choisisse de faire autre chose que la politique », signifie-t-il.
Pour le président du PT des institutions comme le Sénat, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), le Conseil d’audiovisuel du Congo (CSAC) et tant d’autres doivent être supprimées car jugées « budgétivores ».
Le président de la République n’a pas le temps de mettre en place sa politique de développement en cinq ans, alors il propose que le nombre d’un mandat présidentiel soit prolongé des deux ans. Il passera de cinq à sept ans.
Ces nouvelles réformes divisent les Congolais. Les uns les soutiennent et pensent que ces nouvelles diapositives légales permettront de sécuriser l’accès au pouvoir par tout le monde, seuls les Congolais qui voudront travailler pour l’intérêt du pays seront élus. Les autres les rejettent, car ils estiment que Steve Mbikayi n’est pas la bonne personne pour lancer ses réformes compte tenu de son instabilité politique.
La Rédaction
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