De père et de mère, tel est le nom courant étiqueté à la loi Noel Tshiani sur la congolité portée par le député Nsingi Pululu, élu de la circonscription de la Funa. Cette loi qui restreint l’accès à la magistrature suprême aux seuls congolais de souche suscite d’une part, la grogne dans certaines officines politiques, d’autre part, rencontre une adhésion surprenante qui réclame son adoption à la chambre basse du parlement.
Contrairement au député Sessanga qui juge inconstitutionnelle la restriction de la magidtrature suprême aux seuls congolais de souche, Maître Richard Mpinda, leader de la plate forme Mpinda, estime qu’il y a intérêt à tenir compte des origines pour avoir un président redevable aux congolais.
Maître Mpinda a estimé qu’un président non congolais de souche ne saura pas défendre valablement les intérêts du Congo en cas de conflit avec l’autre État. » … Delly Sesanga ne va pas jusqu’au bout de sa réfléxion en refusant de soutenir cette loi, car en cas de conflit Israélo-Congolais, Katumbi serait partagé ».
Pour rappel la loi de Noël Tshiani sur la congolité fait polémique au sein de la population et parmi les élus nationaux. Pour les uns, surtout côté opposition, l’adoption d’une telle loi est contraire à la constitution et risque de mettre le pays en ébullition. Une autre tendance souligne plutôt la nécessité d’avoir un congolais 100% à la tête du pays pour éviter les infiltrations étrangères au sommet de l’Etat.
Hénoc Mpongo
congo-press.com