Candidat déclaré à la présidentielle de 2023, Firmin Yangambi se montre déjà très décisif pour les prochaines joutes électorales. Sur Twitter, il a déclaré qu’il sera le «candidat non voleur».
Le leader de la Dynamique changer ce Congo (DCC) poursuit dans son message qu’il sera ce candidat qui ressemble aux Congolaises et Congolais, «un homme ordinaire», qui mange à la sueur de son front.
L’ancien prisonnier politique sous le régime Kabila rassure qu’il va poser les bases avec un seul objectif, celui de « redresser la société congolaise ». Dans za réflexion, il plaide pour « un paradigme différent pour ce pays malade de ses dirigeants et politiciens ». La solution, dit-il, peut venir des gens juste simples, sérieux et honnêtes.
Yangambi toujours critique au pouvoir
L’avocat s’affiche toujours comme un opposant acharné au régime Tshisekedi. Depuis sa sortie de la prison, il est trop critique envers le pouvoir. Il dénonce la gabegie financière et la maladresse du président Félix Tshisekedi et même du gouvernement des Warriors.
Devant la presse le 30 avril 2021 à Kisangani, il avait estimé que le Congo tournait en rond. Le gouvernement Sama, selon lui, «n’avait aucune nouvelle figure politique modèle» et par conséquent, il n’apportera rien de nouveau.
« Comment vous voulez que du faux naisse le vrai ? Il y a ce grand chantier de la sécurité à l’Est. J’ai écouté les propositions du Premier ministre, mais c’est du déjà entendu. Et aussi que le président annonce avec pompe l’arrivée des militaires kenyans pour mettre fin à la guerre, mais ce n’est pas maîtriser les phénoménologies de la guerre de l’Est. Nos frères kenyans ont de gros problèmes d’assurer la sécurité chez eux à cause des attaques terroristes, et ils viendront mettre fin à la crise chez nous ? Non, on se trompe de stratégies parce qu’on se trompe des problèmes ».
Le candidat à la présidentielle de 2023 rappelle toujours que le vrai problème de ce pays, c’est l’État. « Moi j’aurai bien voulu entendre que les Premier ministre inscrire parmi ses objectifs : instaurer l’État. (…) Le jour où moi, je suis chef de l’État, je vous dis, je commencerai par instaurer d’abord l’État ».
Pour lui, Firmin Yangambi, le Congolais lui-même doit écrire son histoire. L’avocat insiste que la misère des Congolais est son propre problème. Et bien, « le Congolais doit comprendre qu’il n’a pas le même combat avec les politiciens ». Le combat du Congolais, explique Me Yangambi, c’est la survie loin de celui des politiciens, l’enrichissement.
OURAGAN