Le politologue Congolais et analyste des questions régionales des grands lacs Jonas Kasimba vient de rendre public les 6 priorités sans lesquelles la tenue des élections restera hypothétique en RDC en 2023 et qui risquent de constituer un talon d’Achille.
Selon Jonas Kasimba, si ces préalables sont réunis, ils vont rabibocher toutes les parties prenantes afin que la 4e législature ait droit au « Jus civitatis » littéralement traduit par le « droit de cité ».
Jonas Kasimba estime que ces préalables vont permettre d’arrondir les angles et donner au pays des élections indéniables dont les répercussions seront positivement indélébiles pour la population.
Ce politologue congolais cite parmi ces préalables, l’actualisation de la cartographie électorale.
Effectivement, la commission Électorale Nationale indépendante (CENI) a dépêché ses différents membres du bureau et de la plénière, dans différentes provinces pour étudier les faisabilités de l’actualisation de la cartographie électorale.
Il cite aussi l’enrôlement des électeurs, chose qui d’ailleurs a aussi déjà été évoquée par le premier ministre sama Lukonde, comme indispensable à la tenue des élections le délai. L’enrôlement a été évoqué plusieurs fois au conseil de ministres.
Le Nettoyage du fichier électoral, c’est la quatrième approche que le politologue Congolais évoque dans son syllogisme avant d’aborder aussi la question de la loi de répartition des sièges.
Pour la tenue des élections en 2023, J. Kasimba pense aussi que l’ouverture des bureaux dès la réception des candidatures est une nécessité. Il ajoute à cela, le facteur « argent » sans lequel rien ne peut se faire. C’est effectivement ce que le Gouvernement Congolais a aussi reconnu.
Tout compte fait, Jonas Kasimba insiste par ailleurs sur la restauration de la paix sur toute l’étendue de la RDC pour permettre aux citoyens d’exercer ce droit civique dans la quiétude.
David Lupemba
Libre Grand Lac