Des policiers ont systématiquement brutalisé des journalistes venus couvrir l’audition de Jean-Marc Kabund ce jeudi 28 juillet 2022 au parquet près la Cour de Cassation, situé sur le boulevard du 30 juin. Caméras, téléphones et autres objets de valeur leur ont été extorqués.
Les militants de l’Alliance pour le changement (Ach), venus accompagner le nouvel opposant au régime actuel en République démocratique du Congo, ont également subi le même sort.
« À l’arrivée du cortège de Kabund, nous nous sommes précipités pour prendre les images et recueillir les premières impressions. Malheureusement, la police nous a brutalement réprimés, téléphones et caméras arrachés, plusieurs d’entre nous bastonnés », a relaté Daniel Aloterembi, journaliste à MCP, victime et témoin de cette énième barbarie policière.
De pareils comportements qui contrastent avec le slogan » État de droit » sont à décourager. Des policiers qui versent dans la répression et la brutalité face à des journalistes qui ne font que leur travail d’informer l’opinion, doivent répondre de leurs actes devant la justice militaire.
Le général Kasongo promet d’ouvrir une enquête
Contacté par MCP pour réagir face à ces actes d’incivisme, le commissaire divisionnaire adjoint de la police nationale congolaise et commandant de la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, a promis l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur ces actes déplorables.
#RDC: La tension avant l’entrée de @kabund_jmkkrock aux installations du parquet général près la cour de cassation pic.twitter.com/mbyK3ovbr9— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) July 28, 2022
LM
congo-press.com