AccueilA la UneAgression Rwandaise :...

Agression Rwandaise : le Mini-Sommet de Luanda décidé de la cessation des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre 2022

A l’issue d’un mini-sommet organisé ce mercredi 23 novembre 2022, à Luanda en Angola, les chefs d’États ont décidé de Cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO à partir du vendredi 25 novembre 2022 à 18h00.

Le communiqué final de ces assises a été signé dans tous les pays participants dont le Rwanda de Paul Kagame, principal fournisseur des rebelles du M23. 

 Cet accord précise que le cessez-le-feu va entrer en vigueur dès le vendredi 25 novembre à 18h dans tous les territoires théâtres des combats entre les FARDC et ses terroristes.

L’annonce de cet accord est faite par le ministre angolais des affaires étrangères. Kinshasa, représenté par son Président, a pris part aux travaux. Mais, le rwandais Paul Kagame, pourtant annoncé, s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères.

Il a également été appelé au respect total des exigences des communiqués des conclaves des chefs d’État de l’EAC du 21 avril et du 20 juin 2022 (processus de Nairobi), de la feuille de route de Luanda du 6 juillet 2022 (processus de Luanda) et des conclusions de la réunion extraordinaire des chefs d’état-major général des forces armées de l’EAC (Bujumbura, 8 novembre 2022) ; Poursuite du déploiement complet de la Force régionale de l’EAC ;

  1. d) Intervention de la Force Régionale de l’EAC contre le M23, telle qu’établie dans le cadre du Processus de Nairobi et des conclusions de la Réunion Extraordinaire des Chefs d’Etat-Major des Forces Armées de l’EAC, tenue à Bujumbura, le 8 novembre 2022, à cas de non-respect par le M23 de cesser les hostilités et de se retirer des territoires occupés ;
  1. e) Retrait du M23 des postes actuellement occupés et son retour à ses postes initiaux, conformément à la réunion extraordinaire des chefs d’état-major général des forces armées de l’EAC du 8 novembre 2022, tenue à Bujumbura, République du Burundi, sous le contrôle de la Force Régionale et du Mécanisme Ad Hoc en collaboration avec la MONUSCO (Jour J+2), à savoir :

Le Kenya déploiera initialement son contingent à Goma, en RDC, puis à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja lors du retrait du M23 sur ses positions initiales non au-delà de la ligne le long de Sabinyo (côté RDC), Bigega, Bugusa, Nyabikona, Mbuzi, Rutsiro et Nkokwe.

Si le M23 ne se retire pas, les chefs d’État de l’EAC autoriseront le recours à la force pour contraindre le groupe à se conformer>> ;

  1. f) Création des conditions d’occupation des zones actuellement contrôlées par le M23, par la Force Régionale EAC, avec l’appui de la MONUSCO et du Mécanisme Ad-Hoc de Vérification (Jour J+2).

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

À Dar-es-Salaam, la SADC et l’EAC se réunissent pour discuter de la crise en RDC marquée par plus de 3000 morts et 2000 blessés...

Plus de 3000 innocents tués, des milliers de vies bouleversées. La région de Goma, dévastée par la rébellion du M23, exige une réponse immédiate. Le sommet de Dar-es-Salaam se veut-il le tournant pour la paix tant attendue dans l'Est de la RDC ?

Kinshasa : Matata Ponyo remet un mémorandum aux évêques pour un dialogue inclusif

"Et si un dialogue sincère pouvait enfin changer le destin de la RDC ?" Depuis des années, le pays est confronté à des crises qui freinent son développement et mettent en péril la stabilité de millions de Congolais. Aujourd’hui, une nouvelle proposition émerge : un dialogue qui se veut inclusif et porteur d’espoir.

Goma : le M23 s’empare du matériel électoral de la CENI et capture des agents

La tension monte à Goma alors que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) alerte sur une situation préoccupante. Des installations de l’institution, ainsi que du matériel électoral, ont été pris pour cible par des hommes armés identifiés comme appartenant au groupe rebelle M23. Selon des sources internes, des véhicules, des motos et des équipements essentiels aux opérations électorales ont été déplacés vers le Rwanda, compromettant le bon déroulement des préparatifs électoraux dans la région.