La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo va abriter, du 29 novembre au 1er décembre 2022 à la Semaine des mines congolaises pour renforcer les capacités des acteurs de la société civile.
Ces assises sont convoquées par les membres de la société civile congolaise, à travers une synergie d’action pour la protection, le suivi et le contrôle citoyen des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo.
Selon un communiqué de cette structure qui annonce l’événement, il est prévu un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile axé sur le thème : « Comprendre et s’approprier les véritables enjeux du secteur minier et des hydrocarbures ». « L’atelier se déroulera à Kinshasa pour une durée de 3 jours, soit du 29 novembre au 1er décembre 2022;
Lieu : Bâtiment territoriale « Paul Panda Farnama » (ex Tembe na Tembe); Salle : Kahuzi Biega; Référence : Boulevard Triomphal en diagonal du Palais du peuple. », précise le communiqué.
D’après le professeur Florimond Muteba Tshitenge, Président du Conseil d’Administration de l’ODEP, « l’objectif général de la semaine est de renforcer les capacités des acteurs de la société civile pour qu’ils s’approprient les enjeux véritables du secteur : enjeux politiques, économiques, financiers et sociaux, afin d’améliorer leurs plaidoyers pour qu’ils exigent du Gouvernement des actions concrètes contre le pillage de nos richesses au détriment de notre communauté nationale, et d’engager les réformes qui s’imposent afin de mettre fin aux abus actuels et prévenir les abus futurs dans le secteur ressources naturelles ».
Quant à la méthodologie envisagée, l’atelier va se dérouler en deux phases :
Phase 1: Les participants vont suivre et interagir aux exposées des intervenants, destinés à clarifier les informations historiques, juridiques, économiques, commerciales, financières et sociales du secteur ainsi que la connaissance de ses acteurs ;
Phase 2 : La production d’un cahier des charges de la société civile pour des actions de plaidoyer à mener après la rencontre.
A cet effet, des groupes de travail seront constitués pour se pencher sur des problèmes et litiges concrets au sein du secteur notamment une relecture de l’actuel code minier, les cas litigieux emblématiques, les rôles et responsabilités des acteurs publics, du secteur privé ainsi que ceux de la société civile. Il s’agit en effet des discussions qui vont permettre d’alimenter le cahier des charges et responsabiliser les citoyens.
La même source renseigne que les intervenantsintervenants proviendront du milieu des entreprises minières, des institutions de La République (Présidence, Gouvernement, organismes étatiques) et la société civile. Ils ont été sélectionnés sur base de leurs qualités et expertises avérées.
S’agissant des participants,ils proviendront, précise le communiqué, des diverses organisations de la société civile : ONGs, réseaux et plateformes de la société civile, coorporations, mouvements citoyens et des personnalités.