Après la publication du rapport des experts nations unies sur l’implication de l’armée Ougandaise dans les attaques contre les positions de l’armée congolaise dans le territoire de Rusthuru, le parti politique Nouvel Élan annonce, dans les jours avenirs, des actions de grande envergure pour exiger l’expulsion de l’ambassadeur Ouganda en poste en République démocratique du Congo.
Le parti politique nouvel Élan, cher au premier ministre honoraire, Adolph Muzito, va également exiger que la République démocratique du Congo quitte la communauté des Etats d’Afrique de l’Est, car estime t-il cette organisation contre la paix en RDC.
« Nous allons initié des sit-in devant l’ambassade de l’Ouganda pour exiger ces trois choses : L’expulsion de l’ambassadeur Ouganda, la rupture des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kampala et mais aussi exigé que la République démocratique du Congo quitte l’EAC par ce que cette organisation sous régionale est une organisation complice du malheur de la RDC », a fait savoir le secrétaire général de Nouvel Élan, Blanchard Bongomba.
Pour Blanchard Bongomba, ce rapport des experts des Nations unies est une preuve de plus de la pertinence des actions de terrain de son parti politique.
« Nouvel Élan vient de confirmer son côté avangardiste dans la lutte pour la libération de la RDC contre les forces négatives. Lorsqu’à l’époque nous dénonçions celà personne ne voulait l’entendre de cet oreille là. Mais aujourd’hui que les experts des Nations unies ont confirmé la présence et le soutien de l’armée Ougandaise aux rebelles du M23, celà prouve non seulement que nous sommes au premier rang dans ce combat mais une preuve que ce que nous disions autrefois n’était pas de l’acharnement », a-t-il fait savoir.
Blanchard Bongomba estime que malgré les multiples dénonciations faite par sa formation politique,le gouvernement congolais est resté insensible. D’après lui, le gouvernement n’accorde l’attention qu’à ceux qui sont par moment complices des atrocités commises dans l’Est de la République démocratique du Congo ( organisations internationales).
« Je pense que le régime de Mr Félix Tshisekedi prendra cette situation au sérieux parce que confirmée par les experts des Nations unies. Le régime actuel n’aime écouté que ceux qui sont par moment complices de la déstabilisation de notre pays pour essayer de réagir », dénonce Blanchard Bongomba.
Il sied de rappeler que le cadre du déploiement de la force de l’EAC dans l’Est de la RDC, L’ONG Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) avait marqué son opposition au déploiement de 1 000 militaires, soit un régiment, dans le cadre de la Force de l’EAC. Mais déjà cette annonce ne fait pas l’unanimité.
Cette organisation dirigée par le Maître Georges Kampiamba avait fait savoir détenir des “témoignages crédibles” en rapport avec sa prise de position.