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La Loi Tshiani déchaine les passions en République démocratique du Congo : un président congolais avec un premier ministre rwandais ?

La Loi Tshiani fait couler beaucoup d’encre et divise profondément les acteurs politiques et sociaux de la République démocratique du Congo. Malgré son alignement sur le calendrier de la session de mars en cours à l’assemblée nationale, cette loi est largement critiquée pour sa forme de cacophonie.

Au sein de la majorité présidentielle, des ténors s’opposent farouchement à cette loi qui porte en elle une confusion flagrante. Et pour cause, la proposition de loi modifiant et complétant la Loi de 2004 sur la nationalité congolaise est jugée contradictoire, car elle plaide pour la double nationalité.

Jean-Jacques Mamba, député national élu du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), exprime son désarroi face à cette situation. Selon lui, cette loi risque de donner naissance à un président dont les parents sont 100 % congolais, mais avec un premier ministre à 50 % congolais.

Il est jaloux de sa nationalité et refuse que cette dernière soit diluée dans une confusion identitaire sans précédent. Il ne peut concevoir qu’un premier ministre puisse avoir la nationalité rwandaise et congolaise en même temps. Cela n’a aucun sens pour lui, ni pour les millions de Congolais qui partagent ce même sentiment de fierté nationale.

Cette proposition de loi initiée par Noël Tshiani et portée par le député national Nsingi Pululu, consacre l’accession à la nationalité congolaise à toute personne ayant au moins un parent de nationalité congolaise. Mais pour Jean-Jacques Mamba, cette loi ne fait que semer le trouble et la confusion.

Il est urgent de clarifier la situation et de défendre la souveraineté nationale, car cette loi va à l’encontre des intérêts du peuple congolais. Les Congolais ne peuvent se permettre de perdre leur identité et leur nationalité, et c’est pour cette raison qu’ils continuent de se battre avec acharnement pour leur pays et pour leur fierté nationale.

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