Le Gouvernement congolais a enregistré une nette diminution de ses dépenses lors du premier trimestre de l’année 2023, comparé à celles du dernier trimestre de l’année précédente. Selon le rapport publié par le Ministre des Finances concernant les dépenses publiques exécutées en procédure d’urgence au cours de cette période, les dépenses totales du Gouvernement congolais se sont élevées à 4 095,18 milliards de Francs congolais (CDF), en baisse par rapport aux 6 644,34 milliards de Francs congolais (CDF) du quatrième trimestre de l’année 2022.
Les chiffres révèlent une baisse des dépenses de l’ordre de 2 549,16 milliards de Francs congolais d’une période à l’autre.
Le rapport met en évidence que les dépenses exécutées en procédure d’urgence pour le premier trimestre 2023 se sont élevées à 483,5 milliards de Francs congolais (CDF), soit une baisse de 59% par rapport à la même période de l’année 2022 où elles avaient atteint 768,95 milliards de CDF.
Ce volume représente un ratio de 11,8% par rapport aux 10,3% et 11,6% enregistrés respectivement au premier et quatrième trimestre de l’année 2022.
Ces dépenses ont été ventilées comme suit : 1 660,58 milliards de CDF en janvier, 1 053,55 milliards de CDF en février et 1 381,04 milliards de CDF en mars 2023.
Il est à noter que lors de l’évaluation de la quatrième revue du programme FEC en juin 2023, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo s’était fixé l’objectif de limiter les dépenses exécutées en procédure d’urgence à 10% des dépenses totales du Gouvernement.
Cette baisse significative des dépenses gouvernementales au premier trimestre 2023 soulève des interrogations quant aux mesures prises par le Gouvernement pour atteindre cet objectif. Les citoyens et les observateurs économiques se demandent quelles ont été les priorités budgétaires durant cette période et quelles conséquences cela pourrait avoir sur les secteurs clés tels que l’éducation, la santé et l’infrastructure.
Le Ministre des Finances a, pour le moment, gardé le silence sur d’éventuelles explications concernant cette baisse des dépenses. Il est donc crucial que le Gouvernement communique de manière transparente sur les raisons de cette diminution et sur les mesures mises en place pour assurer le bon fonctionnement des services publics malgré cette restriction budgétaire.
La population congolaise attend des réponses claires et concrètes quant à l’impact de ces réductions de dépenses sur leur quotidien et sur le développement du pays. Les médias en ligne joueront un rôle essentiel dans la diffusion de ces informations et dans le suivi rigoureux de l’utilisation des fonds publics.
En conclusion, cette baisse des dépenses du Gouvernement congolais au premier trimestre 2023 soulève des préoccupations et appelle à une plus grande transparence de la part des autorités. Les médias auront un rôle déterminant à jouer pour assurer une information claire et équilibrée afin que les citoyens soient pleinement informés des enjeux économiques et budgétaires de leur pays.