Kinshasa, le 18 août 2023 – Une mise à jour majeure a secoué l’affaire Salomon Kalonda, mettant en lumière des éléments intrigants et des revirements inattendus. L’audience, qui avait suscité l’attention du public et de la communauté internationale, a été reportée au 18 septembre, afin de permettre aux avocats de M. Kalonda de se familiariser en profondeur avec les éléments du dossier. La justice militaire, dans un tournant surprenant, a omis de mentionner la présumée détention d’arme par ce proche associé de Moïse Katumbi lors de la manifestation de l’opposition.
Dans une série de faits complexes, les charges portées contre Salomon Kalonda s’avèrent être une toile tissée avec soin, impliquant des actes de trahison et des liens énigmatiques avec des acteurs étrangers. Voici une analyse détaillée des chefs d’accusation :
1. Transmission de Matériel Militaire Sensible
Le 22 Mai 2022, d’après les éléments présentés par l’accusation, Salomon Kalonda aurait reçu via l’application WhatsApp des images de tenues et d’équipement militaires minutieusement sélectionnés par la hiérarchie militaire, provenant de Patrick Nyundo, un individu travaillant pour l’Agence Nationale de Renseignement (ANR).
2. Acte de Trahison
Salomon Kalonda est accusé d’avoir commis un acte de trahison en fournissant des matériels de construction, des équipements et des installations, destinés aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), à une tierce partie. Cet acte remet en question la sécurité nationale et l’intégrité des forces de défense.
3. Liaisons Dangereuses avec des Puissances Étrangères
L’accusation évoque des intelligences entretenues par Kalonda avec une puissance étrangère, dans le but de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la République. De plus, il est allégué qu’il aurait fourni des moyens à cette puissance étrangère pour mener de telles actions.
4. Divulgation de Renseignements Sensibles
L’acte de rendre accessibles des renseignements pouvant porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est également retenu contre Kalonda. Cela soulève des questions cruciales sur la protection des secrets de la sécurité nationale.
5. Contacts Internationaux Douteux
L’accusation pointe du doigt les contacts entretenus par Kalonda entre 2020 et 2023 avec des personnalités éminentes, notamment le major Ngezi Fred, assistant de Sultani Makenga, ainsi que le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, et d’autres figures de haut rang.
Le report de l’audience au 18 septembre témoigne de l’importance et de la complexité de cette affaire, tandis que les avocats de Salomon Kalonda se préparent à monter une défense vigoureuse. Les observateurs nationaux et internationaux surveilleront de près ces développements qui pourraient avoir un impact significatif sur la stabilité régionale et les relations internationales.