Goma, République Démocratique du Congo – Hier soir, aux alentours de 20h30, un incident aérien a bien failli se transformer en une tragédie inimaginable à l’aéroport de Goma. Un Airbus de la compagnie CAA, venant de la capitale Kinshasa, a échappé de justesse à une catastrophe aérienne, révélant des lacunes inquiétantes dans la gestion de cet incident. Cette série d’événements dramatiques a laissé de nombreuses questions sans réponse.
Selon des enregistrements sonores exclusifs qui nous ont été transmis, le pilote de l’Airbus a été contraint d’effectuer une manœuvre désespérée de remise des gaz alors que l’avion survolait le lac Kivu. Ce geste, nécessité par des circonstances qui restent à élucider, a entraîné une perte partielle de contrôle de l’appareil, plongeant les passagers dans une angoisse inimaginable.
Le moment de terreur a perduré pendant une interminable période de 25 minutes, une éternité pour les passagers à bord. Dans cette atmosphère d’incertitude, le pilote a ordonné à tous les passagers de revêtir leurs gilets de sauvetage, une indication claire que le vol se trouvait au bord du désastre. Les signaux lumineux d’urgence ont également été activés, ajoutant encore à la tension palpable qui régnait dans la cabine.
Ce qui reste profondément troublant dans cette affaire, c’est le silence assourdissant des autorités aéroportuaires et de la compagnie CAA. Dans le monde entier, les incidents aériens sont communiqués rapidement, des enquêtes approfondies sont lancées, et des mesures immédiates sont prises pour garantir la sécurité des passagers. Cependant, ici à Goma, un sinistre voile de secret semble entourer cet événement potentiellement catastrophique.
Cette situation laisse place à des interrogations légitimes : pourquoi le vol a-t-il été autorisé à décoller alors que les circonstances n’étaient pas favorables ? Quelles sont les causes exactes de cette manœuvre de remise des gaz ? Pourquoi les passagers n’ont-ils pas été informés de la situation plus tôt dans le vol ?
Les passagers et leurs familles méritent des réponses claires et transparentes. Les autorités aéroportuaires et la compagnie CAA ont une obligation envers la sécurité des voyageurs et doivent rendre des comptes pour ce qui aurait pu être une tragédie évitée de justesse. La lumière doit être faite sur cet incident pour garantir que de telles erreurs ne se reproduisent jamais.
Nous continuerons à suivre de près cette situation et à faire pression pour obtenir des réponses. La sécurité aérienne est une préoccupation cruciale et doit toujours prévaloir, en particulier dans de telles circonstances.