Le président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a porté haut la voix de l’Afrique à l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA78) en abordant une problématique cruciale pour le continent : l’exploitation des minerais de sang. Dans un discours poignant, il a plaidé en faveur de la protection des zones riches en ressources minérales contre le pillage et les conflits, une question qui a des répercussions profondes sur la stabilité politique et sociale de nombreux pays africains.
Évoquant le cas particulier de la République démocratique du Congo (RDC), le président Tinubu a souligné que malgré la présence de l’ONU dans la région, le pays a été plongé dans des décennies de misère et d’exploitation. L’économie mondiale tire d’immenses bénéfices des richesses de la RDC, mais cette nation ne reçoit qu’une infime part de cette manne.
Bola Ahmed Tinubu a mis en lumière une réalité alarmante : des entités étrangères, soutenues par des criminels locaux, ont réduit des milliers de citoyens congolais en servitude pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources précieuses. Des milliards de dollars qui pourraient contribuer à l’amélioration du pays alimentent désormais d’innombrables entreprises violentes.
Le président nigérian a averti que cette situation non seulement menace la paix dans la région, mais met également en péril la sécurité nationale de nombreux pays africains. Face à cette injustice criante, de nombreuses voix s’élèvent pour se demander si ce pillage des richesses du continent est accidentel ou intentionnel.
Bola Ahmed Tinubu a appelé les pays membres des Nations Unies à réagir de manière concertée en travaillant main dans la main pour dissuader leurs entreprises et nationaux de participer à ce pillage des richesses africaines au XXIe siècle.
Ce discours du président Tinubu à l’ONU met en lumière une réalité brûlante, celle de l’exploitation des minerais de sang en Afrique, et appelle à une action collective pour mettre fin à cette tragédie qui perdure depuis trop longtemps.