AccueilA la UneIncident à l'aéroport...

Incident à l’aéroport de Ndjili : Le journaliste Peter Tiani dénonce des pressions abusives

KINSHASA, RDC – Dans un incident troublant à l’Aéroport International de Ndjili, le journaliste Peter Tiani, directeur général de Perfect TV, a été retenu par des agents de la Direction Générale de Migration (DGM) alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Lubumbashi. Cet événement a suscité des inquiétudes quant à d’éventuelles pressions exercées sur les médias indépendants en République Démocratique du Congo.

Peter Tiani, un journaliste respecté, a partagé sa frustration sur les médias sociaux en publiant un message disant : « En partance pour Lubumbashi, je suis bloqué et envahi par les agents de la DGM à l’Aéroport de Ndjili. » Cette intervention inattendue a suscité l’inquiétude et l’indignation parmi ses collègues journalistes et les défenseurs des droits de l’homme.

Le journaliste a ensuite déclaré : « Je dénonce cette pression et cet acharnement sur ma personne. Pour la énième fois, je suis bloqué pendant plus d’une heure à la DGM de l’Aéroport de Ndjili où je dois embarquer pour Lubumbashi. Suis-je un fugitif dans mon propre pays ? Vous ne soutenez pas le Chef de l’État avec des pratiques aussi dictatoriales.« 

L’incident a soulevé des questions sur la liberté de la presse en RDC, un sujet qui est déjà au centre de préoccupations internationales. Les médias indépendants ont joué un rôle crucial dans la surveillance du gouvernement et la diffusion d’informations importantes pour le public.

Les autorités congolaises n’ont pas encore commenté cet incident, mais des voix se sont élevées pour exiger une enquête sur l’incident et la garantie de la sécurité des journalistes dans l’exercice de leur profession.

La communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme et les médias ont tous exprimé leur solidarité avec Peter Tiani et ont appelé à un respect total de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes indépendants dans un contexte où la liberté d’expression est cruciale pour la démocratie et la transparence.

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

9 soldats sud-africains tués dans des affrontements avec le m23 près de Goma

La situation dans l'est de la République Démocratique du Congo a pris une tournure tragique ce week-end avec la perte de neuf soldats sud-africains lors de violents affrontements avec le groupe rebelle M23. Ces militaires faisaient partie de la mission de stabilisation régionale SAMIDRC (Mission de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe en RDC) et de la MONUSCO, la mission des Nations Unies. Les combats ont éclaté autour de Goma, une ville stratégique du Nord-Kivu, où les forces sud-africaines, aux côtés d'autres troupes internationales et des FARDC, ont réussi à repousser les avancées des rebelles. Mais malgré cet exploit, la guerre ne cesse de ravager la région, laissant derrière elle des pertes humaines et des civils pris au piège.

La position de l’Union Africaine face à la violence au Kivu : un appel au dialogue sans désigner les responsables

Le 25 janvier, à l'issue d’une déclaration qui n’a pas manqué de susciter des débats, le président sortant de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé ses préoccupations concernant la situation dans l'Est de la République Démocratique du Congo

LAMUKA dénonce les arrestations arbitraires et l’incapacité de Tshisekedi face à la crise sécuritaire

À Kinshasa, le samedi 24 janvier, plusieurs partis politiques de la coalition LAMUKA, dont l'Ecidé et Addcongo, ont défilé sur le boulevard Lumumba pour exprimer leur mécontentement face à ce qu'ils qualifient de violations répétées des droits humains. La manifestation visait spécifiquement la détention mystérieuse de plusieurs figures politiques de l'opposition, enlevées il y a un mois par des forces de sécurité et dont on ignore toujours la localisation.