Kinshasa, le 6 octobre – Les députés membres du Front Commun pour le Congo (FCC) ont tenu une réunion à Kinshasa ce vendredi pour réitérer leur engagement indéfectible en faveur de la résistance contre la dictature. Cette rencontre politique a été marquée par un message fort, porteur d’espoir et de détermination, lu à l’assemblée par François Nzekuye, le coordinateur des députés nationaux affiliés à la famille politique de Joseph Kabila. Le message était signé par Raymond Tshibanda, Président de la cellule de crise du FCC.
Dans un discours empreint de conviction, les députés ont été rappelés à leur rôle en tant que « fer de lance de la résistance contre la dictature » et à leur choix de servir la nation plutôt que des intérêts partisans ou personnels. Les mots prononcés résonnent comme un cri d’unité dans un contexte politique particulièrement tendu en République démocratique du Congo.
Raymond Tshibanda, porte-parole du FCC, a exprimé sa solidarité envers les membres de cette coalition politique, affirmant qu’ils étaient désormais dans la dernière ligne droite de leur combat. Il a souligné que l’avenir appartenait à ceux qui résistaient avec détermination et que, malgré les spéculations et l’agitation, le cap était clair et serait maintenu.
Le discours a également fait place à l’optimisme quant à l’avenir, citant : « Quelle que soit la longueur de la nuit, le jour finit toujours par se lever. » Ces paroles résonnent comme un appel à la persévérance et à la confiance envers le leadership du FCC dans les moments difficiles.
Cette réunion du FCC intervient dans un contexte politique marqué par des enjeux électoraux cruciaux à l’horizon. En septembre, le FCC avait déjà réitéré sa position concernant le processus électoral, appelant à une Commission électorale nationale indépendante (CENI) inclusive, une cour constitutionnelle équilibrée et une loi électorale plus équitable. Cette réaffirmation de leur position montre que le FCC demeure attaché à des principes démocratiques fondamentaux.
De plus, le FCC a souligné la nécessité d’organiser des élections sans exclure certaines populations et a mis en avant la sécurité des opposants souvent menacés et persécutés. Ces préoccupations reflètent leur engagement envers un processus électoral juste et transparent.
Il est intéressant de noter que l’ancien président de la République, Joseph Kabila, n’avait pas donné suite à l’invitation lancée par le président de la CENI, Denis Kadima, pour des consultations avec les leaders de l’opposition politique en début de juillet. Cette absence de rencontre souligne les complexités du paysage politique actuel.
En juin dernier, Joseph Kabila avait réuni les cadres de sa famille politique pour discuter de l’avenir de la RDC, sans pour autant préciser sa position sur les élections. Il avait laissé entendre qu’il n’avait pas pris sa retraite politique et avait promis de s’adresser incessamment à la population, laissant ainsi planer le suspense quant à ses intentions futures.
En conclusion, la réunion du FCC à Kinshasa a été l’occasion pour cette coalition politique majeure de réaffirmer son engagement en faveur de la résistance contre la dictature et de rappeler son attachement aux principes démocratiques. Alors que la RDC se prépare pour des échéances électorales cruciales, le rôle du FCC continue de susciter l’attention et d’influencer le paysage politique congolais.