Bisonews.cd – Manassé Kitemoko Kosi
La scène politique congolaise est actuellement en ébullition à l’approche du lundi 30 octobre, date à laquelle la Cour constitutionnelle rendra son verdict dans l’affaire qui oppose deux candidats à la présidentielle, Seth Kikuni et Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine. L’audience de ce vendredi 27 octobre a été le dernier acte d’un feuilleton juridique qui a retenu l’attention de tout le pays.
Le conseil du candidat Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine a plaidé, lors de cette audience, que la requête d’invalidation déposée par le candidat Seth Kikuni aurait dû être adressée à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), étant donné que ladite candidature contestée avait été jugée recevable par cette institution. Une argumentation visant à mettre en lumière une possible mauvaise direction dans la démarche de Kikuni.
D’un autre côté, la défense de Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine a soulevé plusieurs moyens pour contrer l’action de son adversaire. Ils ont demandé que cette action soit déclarée irrecevable, mettant en avant des irrégularités dans la procédure et un non-respect des délais.
Le point culminant de cette audience a été atteint lorsque les avocats de Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine ont reconnu que le nom « Antoine » avait été ajouté au nom de leur client sans qu’un jugement supplétif n’ait été émis. Un élément qui a sans aucun doute semé le doute quant à la validité de cette modification dans le nom du candidat.
Pour rappel, la candidature de Seth Kikuni avait été contestée avec véhémence. Il avait demandé l’invalidation de la candidature de Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine pour fraude et inscription pirate. Selon lui, le candidat présidentiel actuel, en 2018, avait posé sa candidature sous le nom de Félix Tshisekedi Tshilombo, tandis qu’en 2023, il se présentait sous le nom de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Une allégation qui a suscité des débats passionnés dans le pays.
La décision de la Cour constitutionnelle, qui sera annoncée le lundi 30 octobre, est très attendue et devrait mettre fin à cette controverse. Une journée cruciale en vue pour l’avenir politique de la République démocratique du Congo. Restons vigilants pour suivre les développements de cette affaire.
Manassé Kitemoko Kosi, pour Bisonews.cd