La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a émis une réponse catégorique aux demandes de nouveaux entretiens avec les candidats à la présidence. Dans un communiqué signé par son président, Denis Kadima, la CENI a souligné l' »impossibilité matérielle » de satisfaire à cette requête dans les délais impartis.
Contraintes logistiques et impératifs de campagne
La CENI justifie son refus en mettant en avant les contraintes logistiques liées au début de la campagne électorale. Le déploiement du matériel, l’organisation des formations pour les agents électoraux, et la supervision des opérations par les membres de l’assemblée plénière ont été cités comme des éléments clés ne permettant pas une réponse positive à la demande des candidats.
Selon le message de la CENI, « S’agissant de la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats président de la République dans les 24 heures, devant l’impératif lié au début de la campagne, aux contraintes relatives au déploiement du matériel et à l’organisation de la cascade de formation des agents électoraux ainsi qu’au déploiement des membres de l’assemblée plénière aux fins de superviser lesdites opérations, la GENI relève l’impossibilité matérielle de répondre favorablement à cette demande ».
Maintien des canaux de communication
Malgré ce refus, la CENI assure maintenir les canaux de communication formels et informels avec les partis politiques et les regroupements. Cela, dans le but d’assurer un contact permanent et transparent avec les acteurs politiques impliqués dans le processus électoral.
« Toutefois, dans le souci d’entretenir le contact permanent avec les partis et regroupements politiques, la CENI maintient les autres canaux de communication formels et informels avec ces derniers », précise le communiqué.
À noter que la CENI avait organisé une rencontre avec les candidats à la présidence le 13 novembre dernier pour discuter du déroulement du processus électoral en cours. Suite à cette réunion, certains candidats ont exprimé le besoin d’une nouvelle rencontre pour clarifier les règles du jeu électoral.
Manassé Kitemoko Kosi