Lisala, le 21 décembre 2023 – Pombi Maluku, ancien député de l’UDEMO, se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une controverse électorale, cinq ans après ses agissements peu recommandables en 2018. Accusé de tentative de fraude massive, le candidat du parti de Nzanga Mobutu est cette fois-ci confronté à des preuves évidentes, exposant ses manœuvres illicites visant à altérer le processus démocratique.
Un retour décrié
En 2018, Pombi Maluku avait marqué les esprits en recourant à des pratiques électorales douteuses pour remporter le siège de Lisala ville. En 2023, il semble s’engager sur le même chemin périlleux, comme en témoignent des enregistrements audio compromettants. Ces enregistrements révèlent les dessous d’une stratégie de fraude orchestrée en collaboration avec des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Des habitants de Lisala ont fait part de leur désapprobation face à ces pratiques répétitives, soulignant le rejet massif de Pombi Maluku dans la communauté.
Plainte déposée contre l’UDEMO
Les preuves accablantes ont conduit au dépôt d’une plainte pour fraude électorale devant la Cour de cassation de Lisala. Trois agents de la CENI, Guylain Egbula, Prophète Bokela, et Claude Ebanga, ont refusé de participer à la manipulation des résultats électoraux malgré les incitations de Pombi Maluku. Ces agents ont enregistré les échanges, ajoutant ainsi un élément crucial au dossier.
Dans l’enregistrement, Pombi Maluku se vante de ses succès passés grâce à la fraude électorale et admet avoir acquis plus de 1000 cartes d’électeur pour influencer le scrutin en sa faveur. Cependant, la vigilance citoyenne a entravé ses plans, et son beau-père a été arrêté en possession de 500 cartes d’électeur et d’une importante somme d’argent.
Recours à la violence
Pris en flagrant délit, Pombi Maluku a adopté une tactique désespérée en recrutant des individus violents (kulunas) pour semer la terreur. Des actes de violence ont été signalés, visant les équipes de campagne des adversaires de l’UDEMO. En outre, des supports de campagne ont été vandalisés par ce groupe, jetant un voile d’ombre sur le processus électoral.
Contacté à l’étranger, Sakombi Molendo Aimé, initiateur de la plainte, exprime sa confiance dans le processus électoral, soulignant détenir toutes les procès-verbaux nécessaires. Il appelle à la justice et à l’intervention de la CENI pour faire face aux fraudeurs et à leurs complices politiques.
Molendo Sakombi, l’élu de Lisala
En réaction à ces événements, Molendo Sakombi émerge comme le choix préféré des habitants de Lisala. Le député, connu pour ses initiatives locales, incarne un renouveau attendu depuis longtemps dans la ville de la Mongala. Sa campagne active et son engagement palpable ont séduit la population, qui a massivement exprimé son soutien lors du scrutin.
Des voix s’élèvent désormais pour réclamer justice en faveur de Molendo Sakombi et exiger une enquête approfondie sur les allégations de fraude électorale. La société civile locale appelle à la préservation de la transparence et de l’intégrité du processus électoral afin d’assurer une représentation démocratique et légitime de Lisala à l’hémicycle.
Par Manassé Kitemoko kosi