Les États-Unis ont officiellement félicité Félix Antoine Tshisekedi pour sa réélection en tant que président de la République Démocratique du Congo (RDC) pour un second mandat. Cette reconnaissance a été exprimée par Matthew Miller, le porte-parole du département d’État, qui a tenu à souligner l’engagement du peuple congolais dans ce processus démocratique.
Cependant, cette félicitation s’est accompagnée de préoccupations sérieuses de la part des États-Unis concernant des incidents de fraude et de corruption qui ont entaché le déroulement des élections. Miller a appelé à une plus grande transparence de la part de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans la compilation des résultats restants.
« Nous encourageons la CENI à garantir une plus grande transparence dans la compilation des résultats restants. Les États-Unis exhortent vivement les autorités congolaises à entamer un réexamen approfondi du processus électoral, à enquêter et à tenir responsables ceux qui ont tenté de saper la volonté du peuple », a déclaré le porte-parole du département d’État.
Il convient de noter que dès novembre 2023, les États-Unis avaient averti qu’ils prendraient des mesures punitives contre toute personne impliquée dans des actes portant atteinte à la démocratie en RDC. Les mesures envisagées pourraient cibler les auteurs de fraude électorale, de corruption et de répression des manifestations pacifiques. Miller a souligné que le peuple congolais mérite un processus électoral crédible et transparent.
L’article a rappelé que Corneille Nangaa, l’ancien président de la CENI, est actuellement sous sanctions américaines pour « corruption persistante » lors des élections de 2018. Ces sanctions touchent également d’autres responsables de la CENI, accusés de détournement de fonds à des fins personnelles et politiques.
La Rédaction