Bukavu – Le Sud-Kivu dépasse désormais la barre des 800 cas de variole de singe, selon les dernières déclarations du Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la Division provinciale de la santé (DPS). La situation, qualifiée de plus en plus inquiétante, requiert une vigilance accrue de la population.
« La situation devient de plus en plus difficile. Chaque semaine, on enregistre 70 à 80 cas de Monkeypox. Pour le moment, toutes les 34 zones de santé du Sud-Kivu sont déjà affectées« , a déclaré le Dr Bahizire lors d’une conférence de presse à Bukavu.
La zone de santé de Mwenga reste la plus touchée, avec 519 cas confirmés, suivie de Nyangezi qui enregistre 101 cas. Face à cette augmentation des cas, le Dr Bahizire exhorte la population à renforcer les mesures d’hygiène afin de se protéger contre cette maladie contagieuse.
Le premier cas de variole de singe dans la province a été confirmé le 11 octobre 2023. Depuis, l’épidémie n’a cessé de se propager, affectant toutes les zones de santé du Sud-Kivu. Les autorités sanitaires multiplient les efforts pour contenir la maladie, mais la coopération de la population reste essentielle.
La propagation rapide du Monkeypox au Sud-Kivu met en lumière les défis sanitaires auxquels la région est confrontée. Des campagnes de sensibilisation sont en cours pour éduquer la population sur les mesures préventives nécessaires. Les autorités insistent sur l’importance de la vigilance et du respect des consignes sanitaires pour endiguer cette épidémie.
« Il est crucial que chacun prenne ses responsabilités et applique les mesures d’hygiène recommandées. La santé de tous en dépend », a souligné le Dr Bahizire.
LA RÉDACTION