Modero Nsimba, ancien ministre du Tourisme, se retrouve sous résidence surveillée depuis ce mardi 13 août. Cette mesure, qui marque un tournant significatif dans son parcours judiciaire, résulte d’un arrêt de la Cour de cassation, longtemps resté en attente d’exécution.
Le 21 mars dernier, Modero Nsimba avait comparu devant la Cour de cassation. À cette occasion, la Cour avait ordonné sa détention préventive à la prison centrale de Makala. Cependant, cette décision avait été partiellement assouplie par une assignation à résidence surveillée, une disposition qui n’avait pas été immédiatement appliquée.
Il aura fallu attendre plusieurs mois pour que le Parquet général procède à l’exécution de cet arrêt, mobilisant ainsi les forces de l’ordre à la résidence de l’ex-ministre. Modero Nsimba est notamment accusé de propagation de fausses informations concernant la mort de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Cette affaire est d’autant plus complexe que la Cour constitutionnelle avait été saisie pour examiner une exception d’inconstitutionnalité soulevée par l’accusé.
Ce développement s’inscrit dans un contexte judiciaire tendu, où les décisions des hautes instances judiciaires prennent souvent du temps à se concrétiser. Le dossier de Modero Nsimba ne fait pas exception, témoignant des lenteurs et des complexités du système judiciaire congolais.
Peter MOYI