Quatre personnes ont péri dans le naufrage d’une embarcation survenu samedi 7 septembre 2024 sur la rivière Kibali, située en territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uélé. Les autorités provinciales pointent du doigt la montée des eaux et le non-respect des interdictions de navigation sur cette partie du fleuve comme principales causes de la tragédie. Christophe Dara Matata, vice-gouverneur du Haut-Uélé, s’est rendu sur place pour constater l’ampleur des dégâts et a exprimé sa solidarité avec les familles endeuillées. Parmi les passagers, huit personnes ont toutefois réussi à s’en sortir indemnes.
Les habitants locaux soulignent que l’effondrement du pont qui enjambait cette rivière, il y a plus de six mois, a contraint les voyageurs à utiliser des embarcations de fortune pour atteindre leurs destinations. Sans autre solution, ce passage maritime s’est imposé, augmentant ainsi les risques d’accidents.
Le gouvernement provincial a rappelé avec fermeté que toute navigation sur cette portion de la rivière demeure strictement interdite jusqu’à nouvel ordre. Des enquêtes sont actuellement en cours pour identifier les responsables de cette infraction aux directives des autorités compétentes. « Il est impératif de respecter les mesures en place afin d’éviter d’autres drames de ce genre », a déclaré le vice-gouverneur.
Lors de sa visite, Christophe Dara Matata a également annoncé que le nouveau pont sur la rivière Kibali serait rouvert à la circulation piétonne d’ici 72 heures. En revanche, pour les motos, il faudra patienter encore dix jours avant la reprise du trafic, tandis que les véhicules ne pourront circuler qu’après 28 jours, sous réserve que les travaux avancent comme prévu.
M.KOSI