Le Kongo-Central est désormais confronté à une menace sanitaire sérieuse. Un premier cas confirmé de la variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, a été officiellement annoncé par les autorités sanitaires provinciales, accompagné de 85 cas suspects identifiés dans 16 des 31 zones de santé que compte la province.
Selon les informations communiquées par le ministre provincial de la santé, Ovide Yobila, les personnes soupçonnées d’être infectées présentent des symptômes caractéristiques tels que des éruptions cutanées, de la fièvre et d’autres signes cliniques spécifiques à cette maladie. « Nous devons redoubler de vigilance et suivre strictement les consignes de prévention », a déclaré le ministre, insistant sur l’importance des mesures barrières pour endiguer la propagation du virus.
La situation a rapidement mobilisé les autorités provinciales. En étroite collaboration avec la division provinciale de la santé, elles travaillent actuellement à l’élaboration d’un plan de riposte efficace afin de freiner la progression de cette épidémie. Ce dispositif inclut non seulement la sensibilisation de la population, mais également une surveillance accrue dans les zones touchées pour un contrôle rapide des cas suspects.
Le ministre a rappelé l’urgence de la situation et l’importance de la coopération de la population pour respecter les mesures de prévention mises en place. « La discipline collective et le respect des recommandations sanitaires sont nos meilleurs atouts pour faire face à cette épidémie », a-t-il souligné.
Cette nouvelle alerte intervient alors que plusieurs pays à travers le monde continuent de lutter contre des flambées sporadiques de la Mpox. Les autorités du Kongo-Central ont ainsi réaffirmé leur engagement à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.
M.KOSI