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La RDC face aux défis de l’urbanisation : un plan quinquennal pour construire 12 nouvelles villes

Lors de l’édition 2024 d’Expobeton à Kinshasa, un rendez-vous devenu incontournable pour le secteur de la construction en République Démocratique du Congo, les acteurs ont une nouvelle fois mis en avant l’urgence de transformer l’urbanisation du pays. M. George KOCHI, Secrétaire Général aux Travaux Publics, a notamment insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination des efforts afin de relever les défis de la croissance urbaine.

« Le respect des plans d’urbanisation et des normes en matière de construction est fondamental pour garantir un développement harmonieux de nos villes », a-t-il déclaré. Pourtant, la réalité reste complexe. Les infrastructures, souvent construites sans tenir compte des directives légales, sont un risque pour le patrimoine national, et ce, en raison d’un manque de suivi rigoureux de la part des administrations compétentes.

La formation des ressources humaines a également été soulignée comme un enjeu central. « Sans des professionnels formés et qualifiés, il est impossible de bâtir des villes modernes et résilientes », a affirmé M. KOCHI. Aujourd’hui, la RDC se trouve à un tournant : l’absence de compétences techniques au sein des administrations publiques freine l’avancée de nombreux projets, pourtant essentiels à la transformation urbaine.

Un autre facteur critique pour une urbanisation durable concerne les ressources financières. Avec des budgets souvent insuffisants, le développement urbain stagne. M. KOCHI a alors appelé à la mise en place de mécanismes de financement novateurs. « Le secteur privé doit jouer un rôle clé dans le financement des infrastructures », a-t-il ajouté, tout en rappelant que l’implication du gouvernement reste cruciale pour orienter ces efforts vers les priorités nationales.

Les conflits entre ministères sur les compétences et les responsabilités continuent également de ralentir les initiatives. « Une clarification des rôles de chaque acteur est nécessaire pour éviter des chevauchements inutiles et maximiser l’efficacité des projets », a-t-il précisé. Cela permettrait une meilleure coordination entre les différents intervenants, qu’ils soient publics ou privés.

Enfin, M. KOCHI a mis en avant l’importance des équipements publics dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Des infrastructures telles que des routes, des écoles et des hôpitaux sont au cœur de tout projet urbain ambitieux. « Nous devons planifier ces infrastructures en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population », a-t-il soutenu.

Le plan quinquennal 2024-2028, qui prévoit la construction de 12 nouvelles villes, a été présenté comme une solution pour répondre à la pression démographique et aux besoins croissants en logements. Cet ambitieux projet, bien que porteur d’espoir, nécessite une volonté politique forte ainsi qu’un engagement financier conséquent de la part des partenaires, nationaux comme internationaux.

La voie vers une urbanisation durable en RDC repose sur la collaboration entre les secteurs public et privé, ainsi que sur l’engagement de la société civile. M. KOCHI a conclu en appelant à une mobilisation collective pour créer des villes qui répondent aux défis contemporains tout en respectant l’environnement et les aspirations des citoyens.

M. KOSI

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