Les parlementaires de la République démocratique du Congo se retrouvent aujourd’hui pour l’ouverture de la session ordinaire de septembre, marquant ainsi la reprise de leurs travaux après une pause de trois mois. À l’ordre du jour, des questions cruciales liées à l’examen des budgets et à la réédition des comptes pour les années à venir.
Les débats de cette session, qui s’annoncent centrés sur des enjeux budgétaires, incluront notamment le vote du collectif budgétaire 2024 ainsi que la préparation du budget 2025. Selon les déclarations faites par le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, lors de sa rencontre avec la Première ministre Judith Suminwa, le gouvernement a confirmé que le Projet de Loi des Finances pour l’exercice 2025 serait déposé dans les délais prévus par la loi sur les finances publiques. « Nous avons été investis sur un programme d’actions validé par l’Assemblée nationale, et nous respecterons le calendrier pour déposer le projet de loi budgétaire 2025 », a-t-elle assuré.
Outre les discussions financières, l’Assemblée nationale prévoit également de se concentrer sur des enjeux majeurs pour le quotidien des Congolais. Le rapporteur de l’Assemblée, Jacques Djoli, a rappelé aux présidents des groupes parlementaires que la législature devait prioriser des sujets tels que la sécurité dans l’Est du pays, le programme de développement des 145 territoires, ainsi que l’exploitation des ressources naturelles. “L’objectif est de faire profiter ces richesses au peuple,” a-t-il précisé. De plus, les députés devront évaluer l’impact des politiques emblématiques du chef de l’État, notamment la gratuité de l’enseignement de base et la couverture santé universelle.
Cette session budgétaire revêt également un aspect de contrôle parlementaire, avec un suivi rigoureux de la gestion publique. Vital Kamerhe a promis que les questions écrites soumises durant les vacances parlementaires seraient transformées en questions orales pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance.
M. MATUVOVANGA