Une nouvelle vague de violence a frappé la région de Lubero, dans la nuit du 22 septembre 2024. Aux environs de 22 h, des assaillants identifiés comme membres des Forces Démocratiques Alliées (ADF) ont simultanément attaqué les villages de Bandulu et Midese, situés à environ vingt kilomètres de Manguredjipa, chef-lieu du secteur de Bapere. Ce double assaut a coûté la vie à six personnes, parmi lesquelles un agent de la police nationale, et plusieurs habitations ont été réduites en cendres.
« Les assaillants ont surgit en pleine nuit, semant la terreur parmi les habitants et détruisant tout sur leur passage, » a rapporté un témoin présent dans la zone. Les attaques dans cette partie du territoire de Lubero, déjà marquée par une insécurité chronique, suscitent une profonde inquiétude au sein de la population locale.
Les autorités civiles et administratives, ainsi que les forces de sécurité, ont rapidement condamné cet acte de violence. Elles appellent les communautés à redoubler de vigilance et à signaler toute présence suspecte dans la région. « Nous encourageons nos concitoyens à collaborer étroitement avec les forces de l’ordre pour empêcher de nouvelles attaques, » a déclaré un responsable local, insistant sur la nécessité d’une plus grande mobilisation de tous les acteurs pour rétablir la paix dans la zone.
La société civile de Lubero, pour sa part, déplore la recrudescence des violences armées et pointe du doigt l’absence de mesures concrètes pour endiguer ces attaques répétées. « Il est urgent que les autorités prennent des actions fortes pour protéger les populations civiles, » a souligné un porte-parole de la société civile.
Cette attaque survient dans un contexte déjà tendu dans l’est de la RDC, où les groupes armés continuent de semer la désolation, malgré les efforts des forces armées congolaises et de la MONUSCO pour sécuriser la région. Les habitants, pris en étau entre ces factions violentes, sont confrontés à une crise humanitaire et sécuritaire sans précédent.
Par M.KOSI