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Une nouvelle ville à Maluku : le gouverneur Lubaki dévoile les premières étapes du projet

À quelques jours du lancement des travaux d’extension de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, gouverneur de la capitale congolaise, a effectué, ce dimanche 22 septembre 2024, une visite sur le site prévu pour ce projet dans la commune de Maluku. Ce déplacement visait à s’assurer que cette zone, destinée à accueillir une nouvelle ville moderne, répond aux exigences nécessaires avant le début des travaux.

Le projet d’extension de Kinshasa, qui s’étendra sur 48 600 hectares, est présenté par le gouverneur comme une solution à la congestion urbaine de la capitale. « Ce projet apportera un souffle nouveau à Kinshasa en désengorgeant la ville tout en générant des emplois pour la jeunesse. Dès la première phase, 10 000 postes directs seront créés grâce à la mise en place d’une zone industrielle », a-t-il affirmé lors de sa visite.

L’ambition de ce chantier s’inscrit dans le cadre du programme Kinshasa Ezo Bonga, initié lors de la campagne électorale du gouverneur et aligné sur les priorités du Chef de l’État. Ce dernier met un accent particulier sur l’amélioration de la qualité de vie urbaine à travers la création d’emplois et l’assainissement des villes. En octobre, les premiers postes seront ouverts aux jeunes Kinois.

En présence de son équipe, composée notamment du coordonnateur du Comité stratégique de supervision du projet, des ministres provinciaux des infrastructures et de l’environnement, ainsi que de plusieurs experts, le gouverneur a réitéré son engagement à voir émerger une ville moderne, dans une zone jusqu’ici peu exploitée. « Cette nouvelle ville est une opportunité pour Kinshasa de se transformer et de se projeter vers un avenir meilleur », a-t-il ajouté.

Le projet d’extension de Kinshasa n’est pas seulement une réponse à l’étroitesse de la ville actuelle, mais aussi un vecteur de développement économique et social pour ses habitants, en particulier pour la jeunesse qui bénéficiera des opportunités créées.

M. KOSI

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