Jean-Pierre Kambila, ancien directeur de cabinet adjoint de l’ex-président Joseph Kabila, a été retrouvé mort dimanche soir à Kasa-Vubu, Kinshasa, selon plusieurs sources. Son décès intervient à un moment où le pays se remémore les contributions d’un homme aux multiples talents, connu pour son influence discrète mais significative dans les sphères politiques et intellectuelles congolaises.
Né le 22 août 1950 à Kinshasa, Kambila a toujours été un fervent défenseur de l’éducation et de l’apprentissage. Après ses études au Collège Albert 1er, il s’est aventuré dans une quête académique qui l’a conduit à obtenir plusieurs diplômes, notamment en Sciences politiques et en Sociologie. Son parcours l’a également amené à l’université de Lausanne, où il a acquis des connaissances en économie appliquée, ainsi qu’à Genève pour des études sur les droits de l’homme.
Avant de retourner en République Démocratique du Congo en 1997, il a construit une carrière solide à l’international, occupant des postes de responsabilité dans le secteur immobilier à Genève, où il a également exercé en tant qu’enseignant. Son retour au pays a marqué une étape importante dans son engagement envers le développement congolais, se concentrant sur des projets agricoles sur le plateau des Bateke et représentant ZIM International pour renforcer les relations économiques de la RDC.
Outre son engagement politique, Kambila s’est illustré comme écrivain et compositeur. Ses ouvrages, tels que « Congo la solution lumumbiste » et « Les cinq chantiers et la reconstruction de la RDC », témoignent de sa volonté de proposer des solutions aux défis que rencontre son pays. La musique était également une passion pour lui, reflétant sa conviction que la culture joue un rôle vital dans le développement social et politique.
Jean-Pierre Kambila laisse derrière lui un héritage riche et varié, s’étendant au-delà de la politique et de l’économie. Son parcours, marqué par un engagement sans faille envers son pays et une volonté de contribuer à son progrès, continuera d’inspirer les générations futures. Dans un contexte où le Congo cherche à se redéfinir, ses réflexions et ses œuvres resteront ancrées dans la mémoire collective.
M.KOSI