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Urgence à Goma : Des attaques armées laissent des familles en deuil

Au moins dix personnes ont perdu la vie au cours de la semaine écoulée à Goma, ville emblématique du Nord-Kivu, en raison d’attaques répétées de groupes armés. Ce triste bilan a été rapporté ce lundi 30 septembre par des sources locales à Radio Okapi.

Le dernier incident tragique s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi, lorsque, lors d’une intrusion armée dans un domicile du quartier Majengo, un enfant d’un an a été mortellement touché par une balle perdue. Cette agression a ravivé l’indignation parmi les habitants de Goma, déjà éprouvés par la découverte, la veille, du corps d’un jeune homme, âgé d’environ vingt ans, retrouvé sans vie, victime d’un étranglement dans le quartier de Kahembe.

La montée de la violence dans la région suscite des réactions de colère et de désespoir. Les citoyens appellent les autorités provinciales à agir rapidement pour rétablir la sécurité. En réponse, la société civile urbaine de Goma a annoncé qu’elle organiserait des manifestations pour faire pression sur les responsables.

L’ONG Journaliste en danger (JED) a également exprimé son inquiétude face à cette insécurité grandissante, touchant même les professionnels des médias. Un activiste local a souligné l’importance d’un dialogue urgent entre les autorités provinciales, judiciaires et les acteurs de la société civile pour trouver des solutions durables à cette situation alarmante. « Il est urgent que les autorités provinciales, de la justice et de la société civile se mettent autour d’une table pour discuter de cette insécurité dans la ville de Goma et ses environs », a-t-il déclaré.

De son côté, le maire de Goma a assuré que des mesures étaient mises en place pour garantir la sécurité des habitants, citant l’opération « Safisha mji wa Goma » comme une initiative clé dans cette lutte contre l’insécurité.

L’inquiétude et l’appel à l’action résonnent à Goma, et il est impératif que des solutions concrètes soient rapidement adoptées pour protéger la population face à cette spirale de violence.

— M.KOSI

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