Dans la chefferie de Mopoy, située dans le secteur de Banda, territoire d’Ango (Bas-Uélé), des rebelles centrafricains de la Seleka ont semé la désolation. Selon des sources locales, au moins trois personnes ont trouvé la mort, tandis que plusieurs autres ont été enlevées lors de cette incursion, survenue le 9 octobre 2024.
Les victimes incluent un père de 37 ans et son fils de 12 ans, élève à l’école primaire Dindo, tous deux exécutés après avoir été ligotés à un arbre dans le village de Samungu. Cet acte de violence, rapporté par des témoins de la société civile locale, s’ajoute à une série d’attaques répétées dans la région, provoquant une grande inquiétude parmi la population.
« La situation est alarmante », a déclaré Theo Zagbina, président de la société civile du Bas-Uélé, ajoutant que ces rebelles circulent librement dans plusieurs villages du territoire d’Ango, créant un climat de peur permanent. Les habitants appellent à une intervention militaire renforcée pour mettre fin aux incursions de ces groupes armés étrangers.
Quatre autres personnes ont été enlevées par les mêmes assaillants, et leur sort demeure incertain. Des témoins ont rapporté avoir entendu plusieurs tirs après le départ des rebelles, laissant craindre une aggravation du bilan humain.
Deux jours avant cette attaque, un autre homme avait été tué près de la rivière Loyi, non loin de Banda, malgré la présence de militaires des FARDC dans la zone. Quatre otages, capturés pour être utilisés comme porteurs, ont réussi à s’échapper au cours de l’intervention des forces armées.
L’administrateur du territoire d’Ango n’a pas encore réagi à ces événements.

