Le crépuscule du 25 décembre a été marqué par un drame sur la route reliant Beni à Oicha. Une famille, en quête de moments festifs pour célébrer Noël, a vu son destin basculer tragiquement. À bord d’une moto, trois membres d’une même famille ont perdu la vie dans un accident qui aurait pu être évité. La soirée, qui devait être empreinte de joie, s’est transformée en un silence douloureux.
Les premiers témoignages recueillis évoquent un conducteur qui, sous l’effet de l’alcool, a perdu le contrôle de son véhicule. Dans un virage, la moto a dévié de sa trajectoire et a précipité ses passagers dans un ravin. Ce voyage, entamé avec des espoirs simples de retrouvailles familiales, s’est terminé dans une tragédie irréversible.
Le drame met en lumière un fléau qui frappe régulièrement les routes de cette région : la négligence et le non-respect des règles de conduite. Ces comportements, trop souvent banalisés, deviennent des dangers mortels. La police locale, par la voix de Nasson Murara, a une fois de plus rappelé les risques liés à la conduite sous influence. « Les périodes festives, loin d’être une excuse pour l’insouciance, devraient au contraire appeler à plus de vigilance », a-t-il déclaré.
Ce triste épisode illustre aussi une responsabilité partagée. Les autorités appellent non seulement les conducteurs à plus de prudence, mais interpellent également les parents. Ils doivent, selon la police, surveiller les déplacements de leurs enfants, particulièrement durant les fêtes où l’insouciance peut conduire à des décisions tragiques.
Dans cette région de Beni, le défi de la sécurité routière est immense. La fréquence des accidents interpelle. Bien que les campagnes de sensibilisation se multiplient, l’impact semble encore limité face à la réalité du terrain. L’éducation routière et une application plus stricte des lois apparaissent comme des solutions incontournables pour inverser la tendance.
Ce Noël aurait dû être une occasion de rires et de partages. Il s’est transformé en une douloureuse leçon pour toute une communauté. La vigilance sur la route ne doit jamais être relâchée, car la vie, précieuse et fragile, ne supporte pas la négligence.
— Peter MOYI