João Lourenço, Président de l’Angola, n’a pas tardé à réitérer son engagement envers la paix dans la région des Grands Lacs, un secteur fragile du continent africain, en particulier entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Lors de la cérémonie de vœux du Nouvel An pour le corps diplomatique, tenue à Luanda le 24 janvier, il a dévoilé les ambitions claires de son pays de mettre fin aux conflits récurrents qui frappent cette région et d’offrir une alternative à des décennies d’instabilité.
Dans ses remarques, le Président angolais a fait un point précis sur la situation actuelle : bien que les négociations entre Kinshasa et Kigali aient été marquées par des difficultés ces derniers mois, l’Angola reste résolu à poursuivre ses efforts de médiation. « Malgré les événements récents à Goma, nous restons optimistes et croyons fermement qu’un règlement pacifique est possible, permettant à la RDC et au Rwanda de tourner la page d’un chapitre conflictuel », a affirmé João Lourenço.
Loin de se limiter à une simple analyse de la situation, le Chef de l’État a également souligné que l’Angola, fort de son rôle de médiateur de longue date et soutenu par la confiance de l’Union africaine, se voit comme un acteur clé dans le rétablissement de la paix en Afrique. Il a précisé que la diplomatie angolaise ne se contente pas de résoudre les conflits : elle vise à renforcer les relations bilatérales et à encourager des échanges profonds et durables entre les peuples et nations.
« À travers nos actions, nous entendons avant tout faciliter un environnement propice à des échanges constructifs et à la coopération, pour faire face à des défis mondiaux communs », a poursuivi le président angolais. C’est dans cet esprit qu’il réaffirme la position stratégique de l’Angola : une nation stable et déterminée à mettre son expérience au service de la paix.
La vision de João Lourenço semble claire : l’Angola n’est pas seulement un acteur de la diplomatie régionale, mais un véritable partenaire international dans la quête de solutions durables et équilibrées pour une paix durable, et ce, malgré les nombreux obstacles qui jalonnent encore le chemin vers une entente complète entre la RDC et le Rwanda.
— M. KOSI