Par la recrudescence de l’insécurité dans la province du nord-kivu suite à la présence des groupes armés locaux et étrangers, la société civile de Beni appelle à des opérations militaires conjointes entre l’armée congolaise et ougandaise pour traquer jusqu’au dernier retranchement des rebelles ADF.
La société civile de Beni qui depuis longtemps a été toujours favorable à cette initiative, estime que ces genres d’opérations sont nécessaires afin de neutraliser la nébuleuse qui a déjà fait des milliers de morts depuis bientôt six ans dans cette partie du pays.
« La société civile l’avait déjà suggéré depuis, en disant qu’il faut associer l’Ouganda dans la traque des rebelles ADF car c’est une rébellion d’origine ougandaise. Cette implication de l’UPDF devrait être déterminée et limitée dans le temps et dans l’espace. L’essentiel pour la population est que l’ADF soit neutralisée définitivement. Si l’UPDF va permettre cette neutralisation des ennemis, où est la mal ? Cela ne peut pas impacter sur les relations entre armée et population », a expliqué Kizito Bin Hangi, président de la société civile de Beni.
Il ajoute que « si les tueries des civils s’enregistrent dans la zone de Beni, celà montre que l’ennemi est encore opérationnel dans la zone, même si les FARDC ont récupéré les bastions de ces ADF. L’ennemi avait fui de l’Est vers l’Ouest, et il continue à faire ce mouvement lorsqu’il veut opérer ».
Cette démarche des opérations conjointes a été également suggérée par Mbusa Nyamwisi, acteur politique de la région de Beni pour mettre fin aux tueries des civils dans cette partie du territoire national.
« La société civile l’avait déjà suggéré depuis, en disant qu’il faut associer l’Ouganda dans la traque des rebelles ADF car c’est une rébellion d’origine ougandaise. Cette implication de l’UPDF devrait être déterminée et limitée dans le temps et dans l’espace. L’essentiel pour la population est que l’ADF soit neutralisée définitivement. Si l’UPDF va permettre cette neutralisation des ennemis, où est la mal ? Cela ne peut pas impacter sur les relations entre armée et population », a expliqué Kizito Bin Hangi, président de la société civile de Beni.
Il ajoute que « si les tueries des civils s’enregistrent dans la zone de Beni, celà montre que l’ennemi est encore opérationnel dans la zone, même si les FARDC ont récupéré les bastions de ces ADF. L’ennemi avait fui de l’Est vers l’Ouest, et il continue à faire ce mouvement lorsqu’il veut opérer ».
Cette démarche des opérations conjointes a été également suggérée par Mbusa Nyamwisi, acteur politique de la région de Beni pour mettre fin aux tueries des civils dans cette partie du territoire national.