C’est aujourd’hui dimanche 08 mars que beaucoup des pays du monde ont célébré la journée internationale des femmes. Sur le plan international, le thème retenu en 2020 est : « Je suis de la génération égalité : Levez-vous pour les droits des femmes ».
Le micro baladeur de la rédaction bisonews a contacté certaines femmes de la commune de Ngaliema afin de comprendre ce que ces dernières pensent de cette journée.
Si pour certaines, cette journée est réduite au simple port des pagnes, d’autres par contre ont estimé qu’elle est une journée réflexive dans le sens où les femmes congolaises doivent se battre pour relever leur niveau du jour au lendemain.
Contactée par notre rédaction, Ruth Sumayili alors femme enseignante, a expliqué que selon elle, il ne suffit pas de porter le pagne car la femme congolaise a besoin de son intégration totale dans les différents secteurs de sa société. Pour ce faire, ce n’est pas à l’homme de mener cette lutte. Cette dernière doit franchir l’étape de la prise de conscience, et par la suite, chercher à atteindre ses objectifs. Elle renchérit que la femme ne porte pas le sexe féminin pour une seule journée ou encore pour un seul mois. Elle reste une femme battante tout au long de sa vie.
Sur son compte Facebook, la journaliste Chancela Tshala a commenté : « Je ne pense pas que l’émancipation c’est le fait de prendre la place de l’homme. Bien au contraire, c’est donner le meilleur de soi tout en améliorant c’est qu’on sait faire. Et les hommes viendront chercher nos services. Arrêter de dire que je dois faire comme un homme ou soit essayer d’imiter l’homme. Une femme meilleure restera cette femme meilleure à travers ses actions ».
Pour rappel, la journée internationale des femmes est en principe une journée où les femmes réfléchissent sur leurs conditions dans le monde contre les inégalités face aux hommes. Dans leur combat, les femmes se lancent comme objectif primitif d’être considérées à même titre que les hommes tout en pensant à certaines stratégies à mettre en place pour y arriver.