AccueilTribune libreRDC : «L'état...

RDC : «L’état de siège : ce qu’il ne faut pas accepter» (Papy TAMBA)

La notion de l’état de siège tire son origine des concepts qui entourent des pratiques dictatoriales. Comparé dans une certaine mesure à la loi martiale, l’état de siège transfère les pouvoirs civils aux militaires. Il restreint aussi les libertés individuelles et collectives, d’où la nécessité de le limiter dans le temps.
En France, pour ne prendre que l’exemple de ce pays, au delà de 12 jours, l’état de siège doit recueillir un avis préalable du parlement avant son éventuelle prorogation.
En RDC, les dispositifs combinés des articles 85 et 144 de la constitution sont assez clairs sur les raisons qui peuvent conduire à ce qu’il soit décrété ainsi que sur son délai. Néanmoins, nous pouvons exprimer nos réserves et nos inquiétudes sur quelques points.
1. L’état de siège est généralement décrété ailleurs pour mettre fin aux mouvements de protestation des civils et non pour mettre fin à une guerre, surtout pas face aux mouvements terroristes qui n’ont pas d’agenda à tenir. Que peut changer un état de siège face aux gens qui font des incursions, sans tenir compte d’un quelconque calendrier, alors que l’état de siège est lui-même soumis à un calendrier ? Les raisons qui ont conduit à le décréter nous paraît plus politiques que pour d’autres raisons. C’est bien dommage !
2. Décréter un état de siège et inviter une armée étrangère en même temps sur notre territoire, sans une concertation préalable avec le parlement est extrêmement dangereux pour l’avenir de tout un peuple. Ce d’autant plus que les armées étrangères invitées dans plusieurs pays sont souvent accusées des faits de viol et de terreur sur la population civile qui ne sera pas en mesure de revendiquer ses droits en plein état de siège
3. En quoi l’état de siège augmentera-t-il la force de frappe de notre armée ? Si nous faisons plus face à une guerre asymétrique, ne faudrait-il pas plus renforcer nos services de renseignement militaire, que de se prêter à des effets d’annonce ? Il n’existe aucune base militaire des ADF. C’est important de le savoir.
À propos, tenez, chers compatriotes congolais, que le Président KABILA a mis fin à une rébellion qui a occupé plus de 700 km² dans notre pays, sans décréter une seule fois l’état de siège. Si les interventions sont pour créer des suberfuges, afin de trouver une raison de prolonger les élections en 2023, c’est peine perdue. Que DIEU bénisse nos FARDC.
Ce message vous vient du paradis.
L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

La Première Ministre Judith Suminwa inaugure la 2e session de l’Expo Béton 2024, axée sur le développement du corridor ouest

18 septembre 2024 | La Première Ministre Judith Suminwa a officiellement inauguré la 2e session de l’Expo Béton à Matadi, un événement marquant la 8e édition de ce rendez-vous devenu incontournable pour les acteurs des infrastructures. Accompagnée du Ministre des Infrastructures, elle a insisté sur l’importance de cet espace d’échanges sous le thème "Des solutions durables du corridor ouest pour Kinshasa".

Kinshasa : la modernisation des sous-commissariats de police au cœur des priorités gouvernementales

Trois sous-commissariats de la Police nationale congolaise (PNC), fraîchement réhabilités aux standards internationaux, ont été remis ce mardi à Kinshasa. C’est lors d’une cérémonie officielle que le vice-Premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani, a transmis les clés de ces nouvelles infrastructures au commissaire général de la PNC, Benjamin Alonga Boni.

Les violences persistent en Ituri : 32 civils tués en une semaine dans le territoire de Djugu

Le territoire de Djugu, situé dans la province de l’Ituri, est à nouveau endeuillé par des attaques violentes attribuées aux milices CODECO et Zaïre. Selon des sources sécuritaires, pas moins de 32 civils ont été tués en l’espace d’une semaine, dans plusieurs localités.