Le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) estime à près de 310.000 le nombre de déplacés au Tanganyika ayant fui l’insécurité au sud-Kivu notamment.
Selon Shabia Mantoo, porte-parole du HCR, près de 50 personnes mineures ont été violées au cours de deux dernières semaines. 17 attaques signalées chaque jour et ce, dans 12 villages différents, avec un total de 243 cas enregistrés par les structures humanitaires dans les zones de santé de Kongolo et Mbulula.
« Notre personnel a entendu d’effroyables témoignages de l’extrême violence. Des personnes déplacées ont accusé les groupes armés de se livrer à des viols collectifs, alors que les femmes tentent de fuir leurs foyers. Certaines femmes et jeunes filles ont été enlevées et utilisées comme esclaves sexuelles par des membres des groupes armés. Des rançons ont été demandées aux familles en échange de leur liberté », a déclaré à Genève cette porte-parole du HCR lors d’un point de presse le 13 août 2021.
Le HCR appelle à cet effet le gouvernement congolais à lancer des enquêtes pour que des responsabilités soient établies et surtout à renforcer urgemment la sécurité notamment au « triangle de la mort » situé entre plusieurs localités se trouvant entre les provinces du Tanganyika, du Sud-Kivu et du Maniema.
Moise Dianyishayi 7sur7.cd