Dans un contexte où la situation sécuritaire demeure une préoccupation majeure, deux ans et trois mois après la mise en place de l’état de siège, le parti dirigé par le Président Corneille Nangaa a vivement réagi aux inquiétudes soulevées par l’article percutant de Thierry Monsenepwo paru dans La Tribune. L’article, intitulé « RDC : À la croisée des chemins sécuritaires », pointe du doigt la persistance d’une crise sécuritaire malgré les mesures drastiques mises en œuvre.
Avant même la proclamation de l’état de siège, la RDC avait été secouée par une vague de violence. Les statistiques glaçantes révèlent que 2542 vies avaient été tragiquement perdues et que 1807 personnes avaient été enlevées. Une situation déjà alarmante qui a pris une tournure encore plus sombre au cours des deux années sous l’état de siège. Les chiffres s’envolent : 6597 victimes de violence meurtrière et 3685 enlèvements enregistrés. Une réalité insoutenable qui met en lumière la complexité du défi sécuritaire auquel fait face le pays.
L’article de La Tribune se penche également sur la situation géopolitique préoccupante dans certaines régions. La cité stratégique de BUNAGANA, par exemple, a été le théâtre d’un transfert de pouvoir vers le groupe M23. Ce changement de contrôle, survenu 13 mois et 10 jours après la mise en place de l’état de siège, suscite des interrogations quant à l’efficacité des mesures sécuritaires en vigueur.
Les territoires de Masisi et Rutshuru ont également été durement touchés par l’impact du M23 pendant cette période tumultueuse. Le massacre de Kishishe, suivi de vagues de violence à Ntamugenga, Tongo et Kitchanga en territoire de Rutshuru, a laissé un bilan humain dévastateur, avec un nombre de décès dépassant tragiquement la barre des 1000.
Au cœur de cette problématique sécuritaire, une question cruciale est soulevée par l’article : que vient faire la mine d’or du Président Corneille Nangaa dans ce contexte? Une interrogation qui résonne profondément alors que le pays pleure ses morts et que la quête de solutions efficaces pour assurer la sécurité et le bien-être de la population demeure une priorité urgente.
L’article de La Tribune signé par Thierry Monsenepwo met en lumière la persistance d’une situation sécuritaire préoccupante en RDC, malgré les efforts déployés dans le cadre de l’état de siège. Les réactions vives et légitimes du parti de Nangaa soulignent l’importance de poursuivre la réflexion autour de stratégies nouvelles et plus efficaces pour préserver la paix et la sécurité dans le pays. Face à un avenir incertain, la nécessité d’une approche holistique et collaborative pour résoudre ces défis complexes demeure plus que jamais cruciale.