AccueilA la UneLe débat sur...

Le débat sur le budget des Jeux de la francophonie : Nicolas Kazadi et Isidore Kwandja en désaccord

Par Manassé Kitemoko Kosi

La controverse persiste autour du budget des Jeux de la Francophonie, opposant le ministre des finances Nicolas Kazadi à Isidore Kwandja. Une querelle qui a récemment éclaté à la lumière publique, soulevant des questions concernant la transparence des dépenses pour cet événement international majeur.

Selon les déclarations de Nicolas Kazadi, le budget initial alloué aux Jeux de la Francophonie était estimé à 48 millions de dollars. Cependant, au fil du temps, cette somme aurait explosé de manière spectaculaire pour atteindre un montant colossal de 324 millions de dollars. Une augmentation qui suscite des interrogations quant à la gestion des finances de l’événement et la justification de cette augmentation considérable.

De son côté, Isidore Kwandja, qui est au cœur de cette polémique en tant que président du comité de pilotage des Jeux de la Francophonie, conteste fermement les informations selon lesquelles l’événement aurait coûté la somme faramineuse de 324 millions de dollars. Il a tenu à préciser que le budget initial, approuvé conjointement par le comité de pilotage et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), s’élevait à 66,9 millions d’euros. Ce montant, selon Kwandja, n’a pas encore été intégralement versé, suggérant ainsi que la somme de 324 millions de dollars est exagérée.

Cette divergence d’opinions entre les deux personnalités importantes dans la réalisation des Jeux de la Francophonie a suscité des préoccupations au sein de l’opinion publique, ainsi que parmi les acteurs et observateurs de cet événement. La transparence et la gestion financière des ressources allouées à un tel événement international revêtent une importance cruciale pour s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et efficiente.

Le débat autour du budget des Jeux de la Francophonie reste donc ouvert, et il incombe aux autorités compétentes de fournir des clarifications et des informations transparentes pour éclaircir cette situation. Le souci principal réside dans la nécessité de garantir que les fonds alloués à un événement de cette envergure soient gérés avec rigueur et transparence, afin de préserver la confiance du public et de toutes les parties prenantes impliquées.

Par Manassé Kitemoko Kosi

Soyez averti chaque fois que nous publions quelque chose de nouveau !

continuer la lecture

Diplomatie de lutte contre la corruption : la RDC engagée dans les échanges internationaux pour une meilleure application de la CNUCC

La République Démocratique du Congo (RDC) a récemment réaffirmé son engagement dans la lutte contre la corruption en participant activement à la deuxième partie de la quinzième session du Groupe d'examen de l'application de la Convention des Nations Unies contre la Corruption (CNUCC), tenue du 4 au 8 novembre 2024 à Vienne, en Autriche. La délégation congolaise, dirigée par Madame KAMWIZIKU Bénie Laure, Coordonnatrice Adjointe de l'Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), s'est penchée sur les défis et les progrès réalisés dans la mise en œuvre de cette convention internationale.

Désillusion populaire : pourquoi la justice en RDC peine à convaincre selon Luzolo Bambi

Les assises de la justice en République démocratique du Congo, ouvertes du 6 au 13 novembre au centre financier de Kinshasa, rassemblent les principaux acteurs du secteur judiciaire. Ces journées visent à réévaluer les pratiques actuelles et à dresser un bilan des défis et dysfonctionnements de la justice congolaise. Parmi les voix critiques, l'ancien ministre de la Justice, Emmanuel Luzolo Bambi, a pris la parole pour dénoncer ce qu’il qualifie de « justice à deux vitesses ».

RDC et Russie : un nouvel accord de partenariat stratégique pour renforcer la sécurité et l’économie

Les ministres des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC) et de la Russie, Thérèse Kayikwamba Wagner et Sergey Lavrov, ont signé ce samedi un accord de partenariat stratégique, englobant des secteurs tels que la défense nationale, l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et les échanges culturels. La cérémonie s’est tenue au cœur de l’université des sciences et technologies de Sirius, en Russie, dans le cadre du Forum de partenariat Russie-Afrique, un espace mis en place depuis 2019 pour promouvoir une coopération durable entre les deux régions.