Le président réélu Félix Tshisekedi a reçu des félicitations marquées de Modeste Bahati Lukwebo, au nom du bureau du Sénat et de son personnel, suite à la confirmation de sa victoire par la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette reconnaissance intervient après la validation des résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), établissant la réélection de Tshisekedi à la tête du pays.
Dans un communiqué partagé avec la presse le 10 janvier 2023, Bahati Lukwebo a exprimé ses « vives » félicitations en soulignant que « cette confiance populaire réitérée à travers les urnes est la preuve que les Congolaises et Congolais adhèrent encore massivement à votre vision pour un Congo fort, uni et prospère ». Il a également évoqué l’engagement en faveur du programme de développement des 145 territoires, saluant la persévérance de cette adhésion.
» Puisse l’éternel Dieu Tout puissant continuer à vous inspirer davantage dans l’accomplissement de votre noble et lourde mission, celle de la consolidation de la paix, du développement et de la sauvegarde de l’intégrité territoriale de notre beau pays, la RDC « , a ajouté Lukwebo, soulignant la responsabilité cruciale qui attend le président réélu.
La Cour constitutionnelle a entériné, le 9 janvier, les résultats de la CENI, attribuant à Félix Tshisekedi une majorité écrasante de 73,47% des suffrages exprimés (13.058.962 voix). Cependant, la Cour a également annulé tous les suffrages dans les circonscriptions de Yakoma (Nord Ubangi) et Masimanimba (Kwilu), faisant écho aux délibérations antérieures de la CENI pour les élections législatives.
Au-delà de cette étape, le processus démocratique se dirige vers la prestation de serment prévue pour le 20 janvier 2024, selon le calendrier établi par la CENI. Cet événement majeur se déroulera devant les juges de la Haute Cour, sous la présidence de Dieudonné Kamuleta Badibanga.
Malgré les allégations d’irrégularités et de fraudes émises pendant les élections, notamment par des candidats de l’opposition tels que Moïse Katumbi et Martin Fayulu, aucune démarche n’a été entreprise auprès de la Cour constitutionnelle, ces candidats considérant cette institution comme alignée sur le pouvoir en place.
Manassé Kitemoko Kosi