Dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 mai, une nouvelle attaque des miliciens Mobondo a secoué le village de Ngambwini, situé dans la commune urbano-rurale de Maluku à Kinshasa. Le bilan est lourd : deux morts et trois blessés graves, selon Alexis Mampa Mundoni, bourgmestre de la commune.
Malgré une période récente d’accalmie, cette attaque démontre que le groupe armé reste actif et dangereux. Alexis Mampa Mundoni a souligné la nécessité urgente pour le gouvernement de renforcer les mesures de sécurité afin de protéger la population locale.
« Ce matin, lorsque mes services se sont rendus sur place pour évaluer la situation et mener des investigations, ils ont trouvé deux corps mutilés par les assaillants. L’une des victimes avait même le bras coupé. De plus, trois blessés graves sont actuellement pris en charge à l’hôpital de Mbakana. J’ai déjà contacté le ministre provincial de l’Intérieur et nous attendons une réponse rapide pour sécuriser la population et ses biens, » a-t-il déclaré.
Cette recrudescence de violence soulève des questions sur la stabilité dans cette région de la capitale et met en lumière la vulnérabilité des habitants face aux groupes armés. Le trafic sur la nationale numéro I pourrait également être perturbé, augmentant ainsi les risques pour les déplacements et les activités économiques locales.
La communauté de Ngambwini vit désormais dans la peur, tandis que les autorités tentent de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces attaques récurrentes. La coordination entre les forces de sécurité et les autorités locales sera déterminante pour ramener la paix et la sécurité dans cette région de Kinshasa.
La situation à Maluku est un rappel brutal des défis persistants en matière de sécurité en République Démocratique du Congo. Le renforcement des dispositifs sécuritaires et une réponse rapide des autorités sont essentiels pour restaurer la confiance et assurer la protection des citoyens.
La Rédaction