Deux personnes ont été blessées dans la nuit de vendredi à samedi à Goma, dans le quartier Mugunga de la commune de Karisimbi, suite à une attaque armée perpétrée par des individus non identifiés. Les assaillants ont ouvert le feu alors qu’ils tentaient de dévaliser une maison commerciale. Les victimes ont été transportées à l’hôpital CBCA Ndosho pour recevoir des soins.
Christian Kalamo, président de la société civile de Karisimbi, a réagi en appelant les autorités provinciales à interdire la circulation des individus armés en ville. « Nous avons beaucoup de camps de déplacés et des déplacés hébergés dans des familles d’accueil. La sécurité dans la commune de Karisimbi est préoccupante : des coups de feu retentissent presque quotidiennement, des maisons sont cambriolées, et des personnes sont fréquemment blessées par balles, » a-t-il déclaré. « Il est impératif que les autorités, notamment le gouverneur de la province du Nord-Kivu, interdisent la circulation de ces armes incontrôlées. »
La situation est exacerbée par la présence de groupes armés tels que les Wazalendo, ainsi que des militaires et des policiers. « Même des bandits se font passer pour nos militaires, » souligne Kalamo. « Nous ne savons plus qui contrôle qui, ni qui est censé assurer la sécurité de la population. » Il propose également des opérations de bouclage dans les sites de déplacés, soupçonnés d’héberger des criminels.
Le gouverneur de province, général-major Peter Chirimwami, en collaboration avec la MONUSCO, mène actuellement des campagnes de sensibilisation au respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme dans le Nord-Kivu. Les commandants des unités et les leaders des volontaires pour la défense de la patrie sont chargés de transmettre ces instructions à leurs subordonnés.
La Rédaction