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L’opposition congolaise dénonce une répression croissante et exige la libération des détenus politiques

Les principaux partis de l’opposition en République démocratique du Congo (RDC) ont élevé la voix, mardi 24 septembre, pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une série de dérives autoritaires orchestrées par le régime en place. Dans une déclaration faite à Kinshasa, ils ont réclamé la libération immédiate de Seth Kikuni, figure de l’opposition incarcérée, ainsi que d’autres acteurs politiques arrêtés pour leurs opinions divergentes.

« Nous assistons à une vague de répressions politiques, marquée par l’arrestation de Seth Kikuni et la détention d’autres figures de l’opposition« , a déclaré un porte-parole de l’opposition, soulignant que ces actions rappellent les pratiques d’un régime qui cherche à imposer une pensée unique. Parmi les détenus figurent également Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi, ainsi que les activistes pro-démocratie Jack Sinzahera et Gloire Sasita.

Les opposants accusent les services de sécurité congolais, notamment la DEMIAP et l’ANR, d’être instrumentalisés pour des fins politiques, avec des méthodes qu’ils qualifient d’inhumaines. Ils dénoncent une escalade dans la répression des voix dissidentes, s’inquiétant des conséquences sur l’état des droits et libertés en RDC.

« Le régime actuel piétine les valeurs fondamentales de la démocratie, celles que nos pères fondateurs ont chèrement défendues« , a ajouté un autre membre de l’opposition, mettant en garde contre la dégradation du climat politique. Ils pointent également du doigt l’impunité avec laquelle ces arrestations sont menées, affirmant que le pouvoir en place tente de museler toute forme de contestation.

En parallèle, l’opposition exhorte la communauté internationale, notamment les institutions africaines et l’ONU, à faire pression sur le gouvernement congolais pour qu’il respecte les droits humains. « Comment peut-on envisager la candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU alors que le pays fait preuve de telles violations des libertés fondamentales ?« , interroge un responsable politique, appelant à une réévaluation de cette candidature tant que le climat ne s’améliore pas.

Cette déclaration survient alors que le président congolais, Félix Tshisekedi, participe à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, un contexte qui pourrait jouer en faveur d’un renforcement des pressions internationales sur son gouvernement.

M.KOSI

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