Jean-Marc Kabund, président intérimaire de l’Udps, aura été un prophète politique. La théorie de la nage tant prêchée à l’époque par le proche collaborateur du président de la République, Félix Tshisekedi s’est réalisée avec la fuite à la rame de Bernabé Kikaya Bin Karubi.
Selon les informations de Jeune Afrique vérifiées par Ouragan.cd auprès d’une source familiale, l’ancien chef du collège diplomatique du président honoraire, Joseph Kabila, est parti en exil depuis maintenant un mois pour se soustraire de la justice de son pays, la RDC.
A en croire la même source, le bras droit de Joseph Kabila a décidé de quitter le pays la nuit du 23 au 24 juin après avoir été « invité à se présenter au cabinet de travail de l’avocat général du parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe » pour s’expliquer sur « l’affaire des cartes bancaires liées au directement au compte du Trésor » et dont quelques proches collaborateurs étaient bénéficiaires.
Ses positions critiques contre le régime Tshisekedi exprimées via son blog sont également citées parmi les causes de son exil. L’ambassadeur Kikaya fut très tranchant dans ses écrits. Il était de temps en temps en confrontation avec le feu Kitenge Yesu, à l’époque haut représentant du président de la République.
Ce qui fait le plus penser à l’actuel vice-président de l’Assemblée nationale, c’est la voie empruntée par le fugitif Kikaya pour sortir du pays. Jeune Afrique renseigne qu’ « il a d’abord rejoint Muanda dans la province du Kongo central avant de gagner, en bateau, un village de pêcheurs nommé Nganda Kosa, entre la RDC et l’Angola et l’Enclave de Cabinda.
C’est depuis cet endroit qu’il a rejoint Luanda avant de décoller en direction de l’Éthiopie puis rejoindre son lieu actuel de résidence, dans un pays d’Afrique australe ».
Par Charles masudi ouragan.cd